lundi 18 juillet 2011

Le Nom, un sacerdoce, une consécration (Hors texte N'zenga )

La plus-part d'entre nous, nous portons des noms qui s'inscrivent dans la lignée d'une histoire, des noms chargés de symboles et/ ou porteurs de significations...
  Entendre par sacerdoce, "toute fonction qui requiert haute conscience et abnégation". Quant au symbole, Hegel dit:"le signe se distingue du symbole. Intuition dont la détermination concrète propre est, selon son essence et sa notion, plus ou moins le contenu qu'il exprime comme symbole" (cf. La philosophie de l'esprit §458 p.235 Vrin)
  Ainsi, sacré fut le nom dans diverses traditions des peuples ( voir mon livre intitulé Tsikulu G-10-OUI,à paraitre sous peu). Bref.
   " Dans la bible, lorsque Dieu fait appel à un homme pour lui confier une mission, il change de nom souvent. Ainsi Abram reçoit le nom d'Abraham et Simon celui de Pierre.C'était une coutume des anciens empires de donner un nom nouveau à un fonctionnaire chargé de mission...quand au XI-XII siècle, sont apparus les noms de famille,le nom de baptême est devenu le prénom" (cf. Theo, l'encyclopédie catholique pour tous / MAME 2009) 
    Lorsque quelqu'un entre dans une nouvelle religion, il reçoit un nom, en signe de consécration, comme autrefois dans les ordres, chacun se fait identifier désormais comme tel, par ses pairs. Ainsi Antoine est devenu El hadj Omar, et Moctar est devenu Victor (à leur changement de religions), etc.
   Ma réflexion n'est pas tant d'épiloguer sur l'attribution des noms, mais à prendre toute la mesure de faire porter à nos enfants des noms fantaisistes, dépourvu de références historiques, à vau-l'eau !
   Un jeune couple dont la maman s'appelle Astride et le papa Prospère ont jugé légitime d'attribuer le nom d'Aspros à leur fils. N'est-ce pas génial ? ils pouvaient aussi l'appeler Aspirine ! enfin, chacun est libre!comme Stella et Alain donnèrent le nom de Staline à leur fille ( référence historique à l'appui !).Je prendrai mon dernier exemple à ce jeune couple qui donna le nom de Prefina, en abrégé; ce qui veut dire: Premier fruit de notre amour ! n'est-ce pas mignon !
   Mais, il nous arrive t-il de nous souvenir qu'un nom est bien plus qu'une affaire de modes ou de séries télévisées? 
  Le nom est un repère important qui peut avoir de l'incidence dans la vie de la personne qui le porte. Chez les Koongo, divers registres patronymiques nous le prouvent ! ( cf. Tsikulu G-10-OUI, livre à paraitre bientôt ). Pour un retour aux sources et sortir de l'aliénation culturelle.
                                                                            Theodulos Kounkou 

mercredi 13 juillet 2011

Extrait de N'zenga G-10-NON ( p. 61...)

" La solidarité est un défi d'amour qui ne peut pas être perçu comme un don, mais plutôt comme un carrefour d'échange où chacun se sent valorisé dans ce qu'il produit et dans ce qu'il reçoit de l'autre. Par exemple, dans un petit village, on pourrait initier un groupement coopératif auquel chaque habitant pourrait consacrer une journée de travail au bénéfice de la communauté. La rentabilité de cette initiative donnerait lieu à la mise en place d'une structure de régulation de la consommation collective en fonction des besoins  réels de chacun. Cette proposition n'est pas un résidu de l'idéologie socialiste ou communiste, elle nous ramène aux sources de la légendaire solidarité des "mumvuka" . En décomposant ce mot, "mu-vuka", je sous entend un lieu de survie, autrement dit: là où je peux être sauvé. C'était ainsi que se définissait le village: un lieu de solidarités, d'attention à la personne et lieu de salut collectif. Le modèle de vie occidental qui nous fut imposé et que nous embrassâmes allègrement est entrain de s'essouffler avec ses déprimés de tous bords. L'Afrique n'a eu ni les moyens, ni l'éducation adéquate pour s'embarquer dans la vision épicurienne, matérialiste de l'existence. Par conséquent, il n'est pas encore trop tard pour rebrousser chemin. Une reconquête de valeurs s'impose comme leitmotiv, pour surseoir une réelle solidarité qui ne puisse donner lieu ni à la surenchère, ni à la dépendance de l'individu vis-à-vis de la collectivité. Chacun se situant comme un maillon de la chaîne susceptible de cerner ou de maîtrise les ravages de l'aliénation culturelle..."

vendredi 8 juillet 2011

samedi 18 juin 2011

http://www.youtube.com/watch?v=_nklpy9A0vM&feature=player_embedded