vendredi 28 juin 2013



JOURNEE DU 29 JUIN PORTANT SUR
 LA DEDICACE DES ŒUVRES DE TAATA THEO


Sous le titre de « Ma TaLa Na ? Les dessous du chiffon (G-10-R1 », Theodulos Auguste KOUNKOU KUE signe sa troisième publication durant l’année 2013, après deux autres ouvrages « Nzenga (G-10-NON) » publiés respectivement en 2010 et « Tsikulu retour aux sources pour l’interculturel harmonieux » en 2012.

Si pour l’auteur d’un ouvrage la plume est un support indispensable pour la diffusion de ce qu’il entend partager avec le lecteur, elle revêt une importance beaucoup plus considérable lorsqu’elle devient un outil de profonde réflexion et surtout de prise de conscience sociale et humaine.

Telle est la raison même de Theodulos Auguste KOUNKOU KUE dans ses remarquables publications qui tendent essentiellement à éveiller nos consciences sur le devenir de la société africaine en général et en particulier sur celle des populations de l’aire bantoue.

Dans ses publications, Theodulos Auguste KOUNKOU KUE apparaît, à maintes reprises, comme un philosophe de l’absurde. En effet à travers ses écrits, il montre sans cesse les contradictions, les non sens de la société africaine des temps modernes qui se veut soi-disant libre, consciente, responsable et capable d’aimer comme le dirait le Vénéré pasteur Emile Cardinal BIAYENDA.

Eh oui ! Theodulos Auguste KOUNKOU KUE est, par exemple, effaré comme il le clame avec vigueur tout au long de son propos dans « Nzenga (G-10-NON) » et ce, par la décrépitude vertigineuse et le délabrement de vie dans lequel nous nous laissons entraîner, sans discernement et sans y opposer de résistance intelligente (P.19).

Dans « Nzenga (G-10-NON) », Theodulos Auguste KOUNKOU KUE dessine :

1.                          une société congolaise donc au-delà une société africaine qui reste amorphe face à certaines absurdités qui auraient dû l’inciter a plus de dynamisme, d’intelligence, de sagesse et de courage. Des Congolais meurent de faim, la malnutrition gagne du terrain, la mal bouffe, le système D que le n’zenga institua des années durant sont autant de maux qui nuisent la société congolaise ou le continent africain sans que des voix officielles ou autorisées voire des organisations autochtones non gouvernementales s’en indignent.

2.                          Un monde corrompu par tant de maux qui minent l’espèce humaine. L’humanité n’étant ni noire ni blanche ni jaune ni rouge…ensemble nous avons le pouvoir de dire non à la manipulation. Non au dressage des groupes humains les uns contre les autres avec des idéologies rétrogrades….(P.59.)

Profondément muntuïste ou humaniste Auguste KOUNKOU KUE puise une bonne partie de son énergie dans certains acquis de l’humanité qui sont ceux de ses ancêtres qu’il a dans son deuxième ouvrage judicieusement dénommé :

 « Le Tsikulu retour aux sources pour l’interculturel harmonieux ».

En effet, le Tsikulu, c’est, d’après le Nguùnza taàta THEO, l’ensemble des us et coutumes de nos ancêtres (Koongo) qui savaient lier la pratique écologique aux pratiques de survie en société. Leur sens patent de la croyance au sublime, ainsi que leur science pénétrante les aida à ponctuer les principaux évènements de la vie par des rites comme celui de passage de la puberté à l’âge adulte.(P.11).
Ainsi, pour construire un monde meilleur pour demain taàta THEO proclame avec solennité les bienfaits de l’institution du Mboòngi qui regorge en son sein plusieurs recettes de l’éducation et de la formation de l’enfant. « Ga mboongi, mwana muleeke mbua », c’est-àdire au milieu des adultes, le plus jeune doit se soumettre au service des anciens, nous rappelle taàta THEO. Pourquoi ?
Parce que, dans la conception africaine de la famille, et même dans la mentalité occidentale d’une certaine époque, l’enfant est une personne qui ne prendra sa place dans la société que dans la mesure où il aura fait ses preuves, lorsqu’il aura franchi des étapes qui accomplissent sa formation en tant qu’adulte en devenir.(P.20.)

C’est la socialisation même de l’enfant qui est réclamée par le Nguùnza taàta THEO mais qui, toutefois n’est possible et effective que, quand elle répond à deux paramètres à savoir : l’éducation et la formation de l’enfant.

A travers « le Tsikulu retour aux sources pour l’interculturel harmonieux »Theodulos Auguste KOUNKOU KUE apparaît comme un éducateur des lumières notamment des lumières éternelles par leur universalité qui, à ce titre restent à jamais gravées dans la mémoire sociale de l’humanité. La nature de la place de l’enfant en toute société est, observe-t-il, quasiment identique. La France des années quarante a bien fait travailler des mineurs de familles pauvres, dans les fermes, les usines, etc. Le traitement de l’enfant varie selon la situation économique et sociale des états. Cependant, nul ne devrait humainement cautionner l’exploitation  des enfants à des fins économiques, comme le stipulent les dispositions 32 et 36 des droits de l’enfant.(P.22.).

C’est cette vision muntuïste de l’éducation qui fait de taàta THEO un « émilien », c’est-à-dire un patriote congolais dont l’idéal est parfaitement identique à celui du « Vénéré Pasteur », le bon cardinal Emile BIAYENDA.

Et ce n’est pas chose hasardeuse pour remarquer que la quatrième de couverture du troisième et magnifique ouvrage de Théodulos Auguste KOUNKOU KUE sanctifie, peut-on dire, la vision d’Emile cardinal BIAYENDA aux termes desquels il faut :

« Enfanter un homme conscient, libre, capable d’aimer, voilà l’œuvre de l’éducation que nous avons tous à réaliser ensemble. Famille, Etat, Eglise, dans le respect mutuel de nos droits et de nos devoirs dans la seule volonté de former des hommes ».

Dans « Ma TaLa Na ? Les dessous du chiffon (G-10-R1) », Theodulos Auguste KOUNKOU KUE reste fidèle à ses idéaux en dénonçant les pratiques sociales qui pervertissent l’intégrité de l’espèce humaine, en l’occurrence l’usage exhibitionniste du vêtement, du chiffon du « taba dia ma mpolo ».

Il s’agit là, d’un véritable pamphlet, contre l’usage exhibitionniste du vêtement dans la société congolaise des temps modernes. Le vêtement devient un outil, à la fois, d’asservissement et de corruption sociale avec le phénomène de la sape, une source de déviation sociale voire de perdition du muùntu.

Comme le relève à juste titre le préfacier de l’ouvrage « Ma TaLa Na ? Les dessous du chiffon (G-10-R1) », le Docteur Denis SAMBA dia Maloumba-Mpombo, l’habit «  ki nkuti », fétiche ou religion, qui a désormais d’une part ses rituels, ses grand – messes, ses magiciens, et d’autre part ses thuriféraires, ses ministres, ses prêtres, ses évêques, ses papes et au-delà, ses martyrs et ses saints, honore et encense ainsi des corps malades et parfois sans vie…Le vrai habit, c’est de se vêtir de son propre silence « ki kuti »…Si les objets que nous fabriquons, nous refabriquent en retour, tout en nous conférons une identité, gardons-en au moins la maîtrise. Ma TaLa Na nous emmène à Siloé (Jean 9, 1-7), afin que nous voyions ce qui vaut vraiment la peine d’être vu. Le voile est levé avec cet ouvrage, sur les phénomènes d’exhibitionnisme et de manipulation. A chacun d’en prendre de la graine !

A cela l’auteur ajoute lui-même avec perspicacité que : « La superficialité, l’obsession de montrer et de se montrer deviennent légion, au détriment de l’épanouissement de l’être intégral qui s’emmitoufle de chiffons, pour cacher sa propre nature… »

En somme, à défaut de ne pas nous emmener à Siloé, le Nguùnza Théodulos KOUNKOU KUE nous entraîne, à travers Ma TaLa Na et ses deux autres remarquables ouvrages dans les allées forestières du mont « KABA » de Mbaànza Koòngo au sommet duquel le muùntu est dans le « mu vwatu » en portant l’habit de la connaissance, de l’intelligence et de la sagesse ou « ki-nkuti kia muùntu » véritable source du devenir existentiel.


Merci beaucoup taàta THEO pour ta réflexion qui est aussi la nôtre et que nous devons faire connaître, ici et là, pour le bien de l’humanité.

Nzaàmbi’eto taà Ma MpuNgu ka ba lolo na mbazi !

Comme le dispose un adage, il faut devenir pour comprendre car cela explique l’orgueil de celui qui croit. Il éprouve le sentiment que le doute de l’autre ne signifie rien car l’autre ne peut pas comprendre.

E eee nkasukulu ! A bon entendeur…….salut !

Alors vive le ki-muntu ou le muntuïsme !



Rudy MBEMBA-Dya-BÔ-BENAZO-MBANZULU (TAATA N’DWENGA)

Avocat à la Cour

Koongologue

lundi 10 juin 2013

dimanche 9 juin 2013

Livre exceptionnel :            N’ZENGA (G-10-NON)
Bien curieux paradoxe que la mondialisation ou la globalisation qui aurait du permettre de faire des  continents un village planétaire, devenir en réalité des fragments, des « N’ZENGA » ! (des morceaux) !   N‘ZENGA est un brûlot qui décrit le phénomène de la paupérisation de l’Afrique du 21e siècle,  à travers la misère émergente du Congo-Brazzaville où l’auteur s’appui sur la métaphore des morceaux de manioc (N’ZENGA) et d’autres denrées  alimentaires vendues aussi bien dans la rue que sur les étalages du marché, défiant souvent les règles d’hygiène, dans un environnement insalubre.
   N’ZENGA n’est qu’un éventail, un arbre qui cache la forêt… c’est l’illustration même d’un système global qui fissure la communauté humaine où la dignité des personnes est mise en pièces : « les pauvres se nourrissent des morceaux qui tombent de la table des riches, mais les riches sont aussi  mis en morceaux par les guerres qu’ils se livrent sur le dos des pauvres » (Cf. préface JMDL).
   Ce premier livre de Theodulos Auguste KOUNKOU KUE, tout en évoquant  une semi- biographie de l’auteur et son questionnement face à l’absurdité humaine se voudrait une invitation à refuser l’éclatement (G-10-NON) et à recoller les morceaux (N’ZENGA), pour vivre en harmonie les uns avec les autres, par delà  l’évidence des différences culturelles, des conditions sociales ou économiques.
  Le meilleur du Monde est dans le partage, la complémentarité et le respect de la dignité humaine. Alors, les morceaux recollés, loin d’être un montage incongru sera une mosaïque où chacun aura sa place et comptera dans la construction d’un monde où il fait bon vivre, débarrassé du mépris de l’autre.
                                     N’ZENGA (G-10-NON) 11 cm x 16 cm, 100 pages
                                       Format : Poche / Collection : Thèse
                                                     Autoédition Août 2010
                                                      ISBN 978-2-9537039-0-0
                                                            Prix : 10 euros
                                            Contact : Nzenga.kongo@gmail.com
                                                          Port. (0033) 0635444840              
                                                         http://nzenga.blogspot.com/
                                                       



                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 LIVRE EXCEPTIONNEL :                     TSIKULU (G-10-OUI)
            Dans un Monde tourmenté par la crise morale qui fait la faillite des élites, la montée aux extrêmes se fait véhémente, et  l’économie des conflits identitaires ne semble plus faire bonne recette. Le retour aux sources pour chacun devient une question lancinante. Chacun se bat à défendre ses traditions et coutumes, alors que le temps est irréversible pour un retour en arrière. Le monde avançant, ne devrions-nous pas avancer avec lui ? Cependant, avancer sans savoir qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Risquerait d’être une dangereuse mésaventure.
     Theodulos  Auguste KOUNKOU KUE pose la problématique de la transmission des valeurs et des repères légués par ses ancêtres, face à l’interculturalité, dans une société hétéroclite où composer avec l’altérité semble la voie ultime de l’épanouissement mutuel.  La considération des particularismes, loin de couver des foyers de tensions semble la voie royale des relations apaisées.
      TSIKULU résonne comme le socle des anciens, autrement dit, la « terre des ancêtres » ; ce qui laisse sous entendre les traditions, les coutumes, leur mode de transmission, afin de mieux comprendre l’impasse culturel des nouvelles générations et les crises qui en découlent. Connaître pour comprendre et comprendre l’autre afin de rendre possible le dialogue des cultures et des civilisations appelées irrévocablement à coexister. Un petit  voyage chez les Koongo qui donne envie d’aller à la rencontre des autres, mais aussi à rechercher ses racines afin d’enrichir nos rencontres interpersonnelles, dans le respect et la dignité humaine.
                                              TSIKULU (G-10-OUI)  11 cm X 16 cm, 128 pages
                                                                               Autoédition  Juin 2012
                                                                      Format : poche / Collection : Thèse
                                                                             ISBN 978-2-9537039-1-7
                                                                                   Prix : 15 euros
                                                                   Contact : Nzenga.kongo@gmail.com
                                                                                 Port. (0033) 0635444840              
                   http://nzenga.blogspot.com/
Livre exceptionnel :         Ma Tala Na ? (Gn-10-R1)
   La superficialité, l’obsession de montrer  et de se montrer (Ma Tala Na ?) deviennent légion, au détriment de l’épanouissement de l’être intégral qui s’emmitoufle de chiffons, pour cacher sa propre nature.
    L’exhibitionnisme fait courir le danger  de l’exubérance outrancière, lorsque les motivations qui y conduisent les individus ne sont pas saines. Dans Ma Tala Na ? Theodulos Auguste KOUNKOU KUE nous décrit avec lucidité des phénomènes de société qui sous tendent à la dépravation des mœurs, avec l’usage extravagant du vêtement (Ta ba) et l’atteinte à la pudeur qui  se révèlent comme indices d’une génération manipulée à des fins inavouées.
  L’éducateur dont le devoir consiste à « enfanter un homme  conscient, libre, capable d’aimer… » (cf. Cardinal E. Biayenda) ne saurait se résigner aux spectacles odieux qui pervertissent la jeunesse, concourent à la corruption de sens et à la dépravation des mœurs.
  L’auteur ne fait pas que s’indigner, il suggère un changement de paradigmes et invite à vivre décomplexé ! Être plutôt que paraître !
                                        Ma Tala Na ? (Gn-10-R1)  11 cm X 16 cm, 244 pages
                                                        Autoédition  1- 2013
                                                            ISBN 978-2-9537039-2-9
                                                                   Prix : 18 euros
                                                  Contact : Nzenga.kongo@gmail.com
                                                                  Port. (0033) 0635444840              


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mardi 7 mai 2013

dimanche 5 mai 2013

Qui s'en indignera ? l'exhibitionnisme devient légion et sert de fond de commerce aux mêmes, par les mêmes moyens. Et tant-pis s'il faut que le chiffon se transforme en arme de guerre ! du string à la cravate, la corde de pendaison est bien dressée ! mais, le chiffon, taba dia Ma Mpolo, c'est aussi ce linge qui nous couvre la vue et nous fait crier Mpolo  où es-tu ?   Saurions-nous nous dessiller les yeux, devant le clinquant, devant ce qui n'est que leurre à l'heure où la prise de conscience est plus que jamais de bonne guerre !
  Ma tala na ? livre à paraître sous peu.

jeudi 31 janvier 2013

nzenga

nzengawww.youtube.com/watch?v=_aPpEZWf12U