lundi 31 juillet 2017

J'ai l'impression que le Pool serait un autre pays qui cohabiterait péniblement avec un certain "Congo" !

Il n'existe pas de mots pour décrire la situation qui prévaut dans la région du Pool, une région de la République du Congo, depuis 1998 à ce jour où l'existence d'un Etat est quasiment absente de certaines localités marginalisées pour des raisons complexes. Le pouls du Pool est mort principalement des causes internes qui ont introduites le loup dans la bergerie. Nos ancêtres ne disaient-ils pas "yaka mu nzo kidukisi ?" Il y a les autres (bien sûr) qui ont, on ne saurait quelle allergie aux populations de cette région. Qu'à cela ne tienne, nous ne sommes pas exempt d'une certaine responsabilité qui sert de parfait alibi  à l'accomplissement de ces "massacres inutiles" dont nous sommes témoins oculaires depuis des décennies. "Semba mbwa, semba dibu"! La fierté de la région du Pool dont je suis originaire de sa capitale KINKALA réside au fait que les gens du Pool ne sont pas des suiveurs. Nous sommes un peuple hétéroclite issu du grand, puissant et vaste royaume Koongo qui a périclité vers la fin du dix huitième siècle. La région du Pool, constituée de diverses ethnies est avant tout une région plurielle qui connait la richesse de la relation à l'autre, à travers les "Mvila", ces liens fondamentataux qui relient les uns aux autres dans le respect de l'altérité, avec les alliances qui s'y tissent, car les mariages incestueux y sont prohibés. Bref, ce n'est pas une région peuplée des sauvages qui recourraient aux sagaies ou autres armes, pour régler ses conflits internes et externes. La force de la civilisation et de la culture Koongo est dans la Parole: Tout se "zonze" (zonza = parler) devant des notables, dans un lieu devenu mythique appelé MBONGI. C'est à travers le "Zonza msamu" que les gens se rassemblent (ZONZAMA = se rassembler, mais aussi lieu où se donne la parole: ZONZA- Ma !). Mais comment diable, voudrait-on faire croire à l'humanité que ce peuple serait une engeance de belliqueux ? L'objectivité nous invite aussi à la lucidité d'admettre qu'au sein de ce peuple multiple couve des contradictions parfois très étonnantes de voir un peuple si religieux s'adonner en même temps à la vulgarité et aux choses puériles qui ne sauraient respecter sa culture originelle fondée sur le BUZITU  (le respect de l'autre et la sacralité de la vie): Du BUZITU, nous avons le verbe ZITAMA qui signifie savoir se conduire, se comporter dignement. Nous évoquions les contradictions qui peuvent être flagrantes Cependant, là où il y a contradictions, il y a progression, dans la mesure où la parole est libérée, comme l'abeille qui perd son dard pour se défendre, les Koongo dans leurs composantes claniques disent la parole, comme une piqûre d'abeille (Ta Msamu = injecter la parole), à contrario de la guêpe qui se sert de son dard comme arme de chasse ! Lorsque l'abeille perd son dard, il en meurt, tandis que la guêpe le garde toute la journée pour effectuer sa chasse. Comprenne qui pourra ! C'est bien souvent le défaut de la parole bonne qui est à l'origine des malheurs de notre pittoresque région du Pool. Le premier président du Congo, monsieur l'abbé Fulbert Youlou en fît l'amer expérience. Il voulait que ces contradicteurs puissent s'asseoir et "zonzer" (parler, se parler), mais il ne fut point écouter. C'est aussi par les bons parleurs qu'arrivent bien souvent les malheurs de cette belle et noble région de toutes les convoitises. Ceci nous emmène à conclure que les malheurs du Pool pourraient être beaucoup plus d'origine idéologiques que de ces clichés éhontés qui nous sont exhibés de certains manipulateurs qui ignorent la quintessence même de ce dont ils se réclameraient et mettent ipso facto en péril cette mère région qui nous a donné au monde. Le Pool abandonné de ses élites et trahi par les siens qui n'ont plus la parole ! Lorsqu'un homme n'a plus la parole, il devient "efféminé" ou castré ! car dans nos regrettables traditions; lorsque l'homme prenait la parole, la femme devait avoir la tête baissée et surtout ne rien rétorquer ! Allons donc  rechercher la Parole qui rassemble. Ce qui se passe dans cette région est sans précédent dans l'histoire du Congo. Le Pool est une région du Congo, elle ne mérite pas la discrimination qu'on lui inflige  et lui faire subir les représailles qu'elle endure. Halte aux "massacres inutiles" dans le Pool, cela fait déjà 20 ans ! (A suivre).   THAUKO.COM

samedi 29 juillet 2017

Quelle serait la vocation uni-vers-elle (universelle) de l'Homme ?

L'Etre humain est appelé à croître en sagesse, en intelligence et à la perfection de l'Amour pour revêtir la stature de la divinité (BuNzambi). Seuls les humains qui s'affranchissent du plus haut degré d'humanisme et d'humanité (BuMuntu) peuvent accéder à cet univers sacré dont le ticket d'entrée coûte le Don de soi. Élucubrations intellectuelles que de penser atteindre cette stature divine par des pratiques ésotériques qui  ne placeraient pas l'humain dans sa sacralité. Les anti Christ peuvent dire tout ce qu'ils veulent, Jésus reste l'Homme-Dieu qui a su montrer ce chemin à la sublimation de l'humanité. Il a vécu ce en quoi il a cru et il en a donné la preuve: "Il n'y a pas de plus grand Amour que donner sa vie pour ses amis" ou encore : "Ce que vous ne voulez pas qu'on vous fasse, ne le faite point à autrui. Ce que vous voulez que les autres fasse pour vous, faite-le pour les autres pareillement". Il résuma la Loi et les prophètes par l'accomplissement de cette règle d'or. La perfection de l'Amour. Pour éviter à ses frères humains de trop se prendre la tête, il leur laissa l'indice d'évaluation de l'Amour: " Vous les reconnaîtrez par leurs fruits ! " (Una sikiya ndugu ?). Laissons-nous instruire par les lois cosmiques (Nsieno mia Nza na nsieno mia ba Mbuta). Qu'avons-nous à chercher et à apprendre de ceux qui ne respectent pas la nature sacrée de l'Etre humain dans son essence ?  D'autres Maîtres ont légué à l'humanité: les mathématiques, la philosophie, la physique, la chimie, somme toute les sciences, pour nous humaniser avant de prétendre nous spiritualiser, mais, parvenons-nous à en saisir la portée ? (THAUKO.COM)

KIMUNTU = Bonne synchronisation humaine entre Mbelolo - Ndiatulu - Nsalulu (Kueisme: THAUKO.COM)

Une personne dont " les plombs sont dûment scellés", c'est-à dire en bonne santé psychique, morale et spirituelle tire la quintessence de son Etre de sa tête en place, mu mutu; car c'est de là qui lui viennent toutes ses ressources existentielles, tant relationnelles qu’intellectuelles. Lorsqu'un individu "pète les plombs", c'est de la tête que les Ndunzi s'envolent. C'est la raison principale de l'existence des non sens qui ne cessent de nous étonner ! Pour pallier au plus urgent, il est impérieux de reconstruire la personne humaine ainsi abîmée par le billet d'une bonne socialisation, d'une cure culturelle homéopathique et d'une spiritualisation démystifiée, car tout homme est d'essence spirituel. THAUKO.COM

jeudi 27 juillet 2017

Les chansons qui pourraient traduire l'esprit des origines de ce blog: L'affaire "Nzenga G-10-Non" . Merci Carine !


Le Temps est Maître des circonstances et le gardien fidèle de la Vérité. (THAUKO.COM)

Aucune personne en bonne santé morale, psychique et spirituelle ne saurait faire du mal à autrui. Muntu wo wa lunga ka lendi vanga mbi kua muntu wa yilamana mu fuani kiandi ko ! (THAUKO.COM)

La rencontre de l'autre restera toujours une aventure de la découverte, pour une appréciation mutuelle (THAUKO.COM)

Mieux vaut la résilience que la résignation. Toujours se relever et se mettre à rebâtir. La loi de la compensation naturelle s'en chargera, à défaut d'une justice équitable en Humanité. THAUKO.COM

En méditant sur les incivilités et les sabotages des biens d'autrui qui perdurent au Congo depuis 1993, (appartenant au siècle passé) et qui semble se perpétuer, surtout dans la région du Pool où nous autres ne pouvions même plus honorer nos morts (nous recueillir aux tombeaux de nos parents, de nos sœurs, de nos frères, de nos amis , de nos enfants...), par les simples faits des crises politiques qui pouvaient être jugulés pacifiquement et selon la loi, je m'interroge sur le bon sens qui guiderait celles et ceux qui sont sensés garantir le bien public et préserver le bien d'autrui acquis à la sueur de leurs fronts, s'adonner allègrement à réduire les autres à la misère ou du moins leur priver le droit d'édifier un patrimoine honnêtement acquis pour leur progéniture. Laisser une génération des pilleurs se développer en culture de jouissances faciles ! Avec Rudyart Kippling, j'aimerai  inviter celles et ceux qui sont victimes comme moi, de cette barbarie, depuis 25 ans, à la résilience, à tenir bon et fermement dans leurs convictions morales et spirituelles de ne jamais baisser les bras ni céder à l’appât de la haine, un piège à cons qui risquerait de nous engloutir avec nos bourreaux.


               
  Bien avant notre génération, les anciens perdirent leurs biens sous d'autres persécutions et en appelaient toujours à ne jamais baisser les bras, comme les termites dont on aurait saccagé l'édifice par le sadisme humain, refaire surface et toujours se remettre à reconstruire. La nature nous émet des messages forts auxquels nous sommes soit autistes soit ignorants soit indifférents ! Oui, ne jamais baisser les bras, toujours se remettre à reconstruire. Ceux qui démolissent ne savent pas ce qu'ils font (Platon écrivait: "nul n'est méchant volontairement, on ne fait le mal que par ignorance"), car un bien acquis à la sueur de son front est sacré et quiconque le détruit ou y perpètre un quelconque sabotage le subira tôt ou tard, lorsque ce ne sera pas lui-même qui sera détruit. Redécouvrons la sacralité de la personne humaine et de ce qu'il produit. Méfions-nous de notre instinct animal qui nous pousse à la convoitise, à la jalousie et à la haine. Rien ne restera à jamais sans représailles de la part de la nature des Mondes qui édifia toute chose avec Justice et en toute sagesse. Nos anciens qui avaient compris cela chantèrent: "eh bihombele, mbo tua sala kua bia kaka". Demeurons dans cette dynamique de reconstruction perpétuelle et qu'importe le nombre de nos années a passer ici-bas. Ce qui est acquis honnêtement reviendra à qui de droit , un jour , quelque soit le nombre des années où nous serions consommé par les éléments de la matière en terre, l'ouvrage qui nous aurions voulu bâtir sera reconstruit par d'autres, car la noble intention est un souhait dont hériteront nos ayants droit.
 Voici Vingt cinq ans que nous sommes persécutés dans notre propre pays, où ne ne pouvons contempler l'ouvrage de nos mais, toujours ravagé, saccagé et détruis par les victimes de la haine. Oui, car ce qui nous nuisent sont victimes de la haine , s'ils n'en sont captifs. Je me demande, quel bonheur pourrait-on tirer des pillages, de l'escroquerie ou acquérir quelque bien dans l'immoralité ? Ka diambu ako, nguala, kusuna mansangaza, bika tua tantamana mu bisalu. Yandi wo wa vova ti: "Kia futa zuka mue baka kima kia dia", yandi santsa nga zi nsekoso na luikilanga matiiti ma masese ma kondolo kani salu, ka lendi ku ki yina ko. Konso wo safula bisalu bi bakulu mu kia futa, ni ngudia futa ka futa bio ! Tala ka mu ntangu yi ko, Nsalulu zandi , mavanga mandi ma lembolo fuanana, mbo ka tambundila mo masembo. N'envions jamais celles et ceux qui amassent leurs biens sans les mériter par le salaire d'un travail dûment effectué. Nza ka yi lendi zimbana na kani muntu ko mu bisalu biandi. Tout ce que nous faisons demeure à tout jamais sous la vigilance de la nature qui nous observe de nuit comme de jours, en cachette ou à ciel ouvert, car telle est la réalité de notre existence éphémère ici-bas. Nous croyons à la Vie et la Vie est éternelle. Qohelet (vers 935 av. JC) qui s'en était aperçu écrit: "Vanité des vanité, tout est vanité" ! Et Zachée qui avait su s'en rendre compte alla remettre jusqu'à trois, quatre fois ce qu'il avait usurpé à ses victimes (d'un récit de l'évangile se Jésus-Christ, d'après les synoptiques). We na ndunzi ka yindula !
  THAUKO.COM

lundi 24 juillet 2017

Initier des chemins de paix et d'une Paix durable, c'est entrer à l'école de l'aventure, car il y a tellement d'obstacles qui se dressent à travers la voie de l'espérance, de la justice sociale, de la réconciliation et du Pardon. THAUKO.COM

Un conflit politique n'a jamais rien de nouveau sous le soleil. Il aura toujours des points communs avec une autre crise ayant  déjà été résolue quelque part, à travers le Monde. D'où la nécessité d'investigation à une échelle plus vaste que le champ d'un conflit quel qu’il soit, pour prendre des initiatives en faveur de la promotion de la Paix. Comme l'écrit Leone Gianturco: "Dans une telle perspective, le message qui vient de l'histoire est plus actuel que jamais: la paix est quelque chose de dynamique, on ne peut pas se limiter à la conserver, il faut qu'elle grandisse, qu'elle devienne aussi défense des droits de l'homme, développement économique, stabilité de la vie et des institutions démocratiques, sécurité et Etat de droit. Aujourd'hui comme hier, il nous faut "chercher ce qui nous unit" (cf. L'Art de Paix, la communauté de Sant'Egidio sur la scène internationale, p.53, éd. Salvator). De ma méditation sur Initier la Paix, le 17 juin 2017 à Chalon -en -Champagne.  THAUKO.COM
 

Savoir prendre du bon plaisir avec des choses simples et toujours s'orienter vers l'essentiel, serait le menu quotidien de la noblesse humaine véritable. THAUKO.COM

vendredi 14 juillet 2017

La Paix , un sésame !

La Paix est comme un précieux trésor enfoui dans les profondeurs. Il faut de la patience pour l'extraire. Aussi, l'intériorité nourrie notre intimité profonde, pour nous entraîner à la sublimation. Sans cette Paix intérieur, aucune action ne saurait voir le jour et qui soit bénéfique aux autres. THAUKO.COM

jeudi 13 juillet 2017

L'ivresse de la victoire ou de l'art du compromis, pour sauver l'essentiel.

Un ami me demandait: "quel était le sport le plus charitable du monde où il était mieux de donner que de recevoir ?"Je commençais à lui donner quelques réponses fantaisistes, mais toutes à côté de la plaque. Il m'apprit que c'était la boxe ! Nous en rimes, puis je fini par trouver que sa blague avait quelque chose d'approximativement vrai: outre le fait de donner des coups ( pas charitable, loin de là), mais il y a ces embrassades qui marquent la fin de la partie, toujours émouvant de voir le vaincu, parfois entrain de saigner, tous les deux quelques fois défigurés se faire l’accolade, en dépit de l'aigreur d'avoir été vaincu... l'esprit sportif et le respect de la règle du jeu favorisent cela sans doute, il n'en demeure pas pas moins qu'il faille se surpasser, pour jouer le jeu.
  Une partie de boxe, aussi violente soit-elle finit par nous donner bien souvent ce spectacle émouvant auquel j'aimerai faire allusion pour évoquer la notion de la victoire, dans le respect de la dignité du vaincu, de l'adversaire. Certes, cela n'a pas d'égal d'une bataille armée, lorsqu'on a perdu la bataille des mots, par la parole. Dans la sagesse Koongo, MSAMU MU YIDIKA WO, TU FUENI WA TOMBA, BU WU MONEKA, NI LANDA TU LENDI WO, BU TU BAKA WO, NI KOLO DIA MSAMU TUEKA BAKULA NTETE MU KUEZEKA WO, NGATU KOLO DIA MSAMU DIA ZIBUKA, NI ZONZA TUEKA ZONZA MSAMU WU ZONZEKELE BANTU, NGATU BANTU BA ZONZAMA MU KIPO KIMOSI. Ce théorème des Bakulu (des anciens) permettait la résolution des conflits sans effusion de sang. A la base, ceux qui prennent les armes pour s'assurer la victoire sont des mauvais perdants, donc des vaincus par la force de la raison et du Kimuuntu. Les belligérants, pour se faire la guerre vont s'appuyer sur des forces soumises, afin d'aller à la rescousse de leur perdant et non de leur champion, car ce sont eux qui assureront la victoire à leur vaincu. La chose va se compliquer avec l'entrée sur scène des fanatiques, des adeptes, des partisans, des manipulés, etc. Ce conglomérat  de dégénérés (Ba sumba bungu) va pouvoir risquer ainsi leur vie pour une cause qui leur sera vendu et dont le bénéfice pourrait même se faire fatal. (Article en cours de rédaction). THAUKO.COM, à suivre !

mardi 11 juillet 2017

Le règne du chien ou de la trahison de l'espèce.

 Pour approfondir cette réflexion, je vous conseillerais la lecture de l'ouvrage de Rudy MBEMBA - DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU, intitulé: "Le testament socio-institutionnel du cardinal Emile Biayenda, le sacre du M'fumu Mpu ou du chef à couvre-tête, publié par L’Harmattan, chez Les impliqués Éditeur.
   Dans cet ouvrage, son auteur rapporte la sagesse ancestrale, décrite par le vénérable cardinal Biayenda Emile, dans sa thèse: "Coutumes et développement chez les Bakongo du congo-Brazzaville". Pour ma part, j'en ai déduit qu'il s'agit de la quintessence de la gestion du pouvoir. Le chef oriente la vie du village, en fonction du bon conseil des ancêtres, mais aussi des avis partagés des membres du conseil qui entourent son autorité, en ce qui concerne son exercice effectif. Le Mpfumu (chef) est celui qui tranche les situations complexes susceptibles de mettre en péril la cohésion sociale de la communauté, il veille à l'harmonie constante des personnes et à la jouissance de leurs biens légitimes. Il est (de toute évidence) le chef spirituel de sa communauté, pas en tant que gourou, mais "Ntuadisi", comme un chef d'orchestre qui dirige le concert des différents instruments en vue d’exécuter  une partie musicale (Tuadisa = il dirige en pourvoyant, en faisant "manger" tout un chacun, selon sa faim: Tua disa = faisons manger !). Il n'est pas le pourvoyeur des besoins de chacun, mais il veille à la bonne répartition des biens dans le village (la justice sociale); qu'il n'y ait pas de malheureux: la veuve et l'orphelin bénéficient des égards bienveillants des autres membres de la communauté. Bref. Le chef couronné, à l'instar de la couronne, fait circuler l'harmonie en son sein, il est le garant de la vitalité de la circonscription qui lui est attribué et dont il doit sans cesse irriguer de son énergie positive, etc. Mais, qu'observons-nous de la gestion du pouvoir "hic et nunc" (ici et maintenant)? Dans la plupart des cas, en Afrique, plus généralement, la gestion du pouvoir s'apparente au mythe du règne du chien qui aurait trahit son espèce, en se laissant apprivoiser par l'homme.
   Le chien qui vivait en harmonie avec ses semblables dans les hautes savanes des masese se fit débusquer par les chasseurs de gibier. Ces derniers l’emmenèrent au village. A la tombée de la nuit, il ne cessait d'aboyer, car il sentait au loin, la présence de son espèce proche du village où ses anciens compagnons venaient dévorer les poules. Celui-ci, étant attaché à un arbre ne pouvait s'échapper. Il ne cessait d’aboyer et se faisait battre par les villageois, pour le contraindre à se taire. Ces congénères restés en forêt et dans les savanes redoutaient une capture évidente. Ils n'osaient plus s'approcher des villages bantu. Le chien capturé a fini par se faire dompter des humains, il n'aboyait plus, se laissant apprivoiser, il fit désormais partie de la famille. Lorsque les humains voulaient du gibier, ils se lassaient accompagner par le chien qui sans peine, venait à débusquer tout animal, au grand dam de toutes les espèces animales vivant en forêt, dans les savanes. Le chien devint l'ami fidèle en cas des besoins de l'homme et ne supportait plus entendre toute expression de tout animal. Lui qui savait sentir toute présence proche ou éloignée des autres animaux, finit par trahir l'espèce animale qui le sentant proche, devait s'enfuir le plus loin possible, pour éviter de se faire manger par les humains. Ainsi, le chien causa l'exil des ses semblables et devinrent des proies des autres carnivores.
  La morale de cette histoire, rejoint curieusement la scène politique de ceux qui, une fois établis au pouvoir envoient leurs semblables en exil, ne les supportant plus d'aucune manière. Serait-ce une bonne manière de gérer le pouvoir politique ? C'est ici que le mythe du chien traître vient nous interroger sur la gestion du pouvoir politique dans bon nombre d'Etats totalitaires où l'intolérance et l'instinct animal (celui du chien) récusent tout partage de l'espace commun, avec ceux qui auraient une autre vision des choses en politique et même, tout simplement ne partageant pas la même perception de la société. Ainsi, le chien devint le persécuteur de l'espèce animale et par voie de conséquence le cauchemar de ses semblables, d'où le proverbe koongo : "Bunsaana bua nsibizi mbwa wa sa".
  Ne pouvons-nous pas vivre et faire de la politique autrement, en cohabitant pacifiquement avec ceux dont nous ne partageons pas les mêmes opinions ? Si la politique était encore "cette science du gouvernement de l'Etat", telle qu'elle fut appréhendée au 13e siècle ou encore cet art de la gestion des affaires publiques en vue d'assurer le bien-être de tous, aucune exclusion ne saurait se concevoir dans une telle démarche. Hélas, les différentes options que peuvent prendre certains gouvernants rendent plus complexe et parfois très ambiguë une certaine manière de conduire les affaires qui relèvent de l'intérêt général. Somme toute, ce que nous observons ici et là prouve à suffisance que la politique répond plus aux contingences stratégiques des Etats que ne saurait l'être la simple volonté des gouvernants. C'est là que se jouent toutes les batailles. La population dans tout cela ne semble plus être qu'un alibi d'exercice du pouvoir et n'y voit que de l'air ! Aussi, pouvons-nous constater qu'au lieu de gouverner, ceux qui sont aux affaires passent plus leur temps au marketing politique, à se soucier de leur image que des préoccupations de ce fameux peuple instrumentalisé à tort et à travers bien souvent. Ainsi, ne supportant que moyennement la critique, beaucoup s'en prennent à ceux qui sont en désaccord avec leur vision de gouvernance. Faisant preuve d'intolérance, beaucoup de compatriotes finissent par prendre le chemin de l'exil, comme ces autres animaux dispersés par les chiens (ngumbi za muangasa ba mbwa). N'ayant de leçons de politique a donner à personne, la sagesse ancestrale seule nous montre le chemin harmonieux de la gestion du pouvoir, comme l'écrit taata Biayenda, cité par le professeur Henri CANAL dans la préface du livre cité ci-dessus de maître Rudy Mbemba: "Le Mpfumu Mpu a, selon Emile BIAYENDA charge d'administrer les biens de la famille... veiller sur la bonne santé physique et morale de son groupement dont il est le protecteur. En cas d'épidémie ou de grand danger, il dispose du pouvoir de faire déplacer tout le village. Une fois sur la nouvelle terre, étrangère, il sera l'interlocuteur privilégié pour négocier la place de son groupe... On voit combien il faut être absolument sûr de pouvoir lui faire confiance, lui confier le destin et la vie de toute sa progéniture clanique sacrée... Le devoir d'hospitalité... l'assistance... aux plus démunis et aux plus âgés... en un mot, une vraie cohésion sociale. C'est le responsable de la Paix à l'intérieur et à l'extérieur de la communauté. L'unité du clan passe par des règlements justes des conflits, c'est-à-dire par le justicier suprême dont il porte le rôle." Si cette manière de gérer les trois attributs du pouvoir du Mpfumu Mpu ( Juridique, spirituel et social ) pouvait se transposer au niveau national, nous constaterons que le chef aurait plus de devoirs qu'il ne jouirait de sa suprématie envers son peuple. Le chef est celui qui sert, par son autorité de commandement, pour le bien de tous. Ainsi, il ne saurait avoir sur son territoire, des personnes âgées en maltraitance, des enfants errants sans éducation, des jeunes en âge de contribuer au développement de son territoire sans emplois, des femmes et des hommes ne pas être associés au développement de son territoire. Au sujet du développement, le Cardinal BIAYENDA écrit qu'un pays "ne pourra se développer que, s'il arrive à conjuguer son capital de civilisation ou sa culture avec les techniques scientifiques des temps modernes". Nous savons que dans notre civilisation c'est l'Homme qui est créateur de richesses et non la machine", elle-même objet de création humaine !
   Le fait de tenir en dehors de leur territoire des femmes, des hommes et des jeunes en capacité de contribuer au progrès de la Nation pourrait sévèrement nuire au progrès de la Nation. L'impératif de rassembler plus largement que le simple périmètre clanique devient un enjeu majeur qui fera gagner la Nation toute entière. Imposer ou maintenir en exil les forces vives d'une Nation serait condamner celle-ci à l'échec de l'émergence des Etats en développement. L'exil est entrain de devenir un mode de répression politique depuis le départ de monsieur l'abbé Fulbert YOULOU, des messieurs YOMBI, SASSOU et LISSOUBA ainsi que leurs proches... on a l'impression d'assister à une nouvelle culture de la chaise musicale politique congolaise ou le " sili côté politique congolais, munu mosi basika" !: ceux qui ne sont plus au pouvoir doivent obligatoirement partir en exil et donc profiter au maximum pendant qu'on y est, en privilégiant d'investir à l'étranger et d'y amasser des nombreux biens, de façon à se mettre à l'abri du besoin en cas de.... Cette manière ne saurait contribuer ni à la reconstruction pérenne d'un Etat de droit ni à la réconciliation Nationale ni à guérir les mémoires blessées ni réhabiliter les personnes fragilisées par des conflits qui ne font que trop durer. Ne sombrons pas dans le règne du chien, mais revenons aux fondamentaux du Kimuuntu.   La Nation a besoin de tous ses enfants pour se développer et il y a de la place pour chacun et pour tous. Redécouvrons la tolérance, les fondamentaux de la gestion du pouvoir, comme nous le suggère la conclusion de l'ouvrage de maître Rudy Mbemba Dya-Bô -Benazo Mbanzulu, qui nous propose : "Des pistes à explorer pour un nouvel ordre socio-institutionnel de la société congolaise des Temps modernes (Pp127-140).  THAUKO.COM

mercredi 5 juillet 2017

Savoir tisser des liens et y demeurer fidèle, c'est le début de la vie éternelle !


Nous ne vous offrirons pas de recette pour tisser des liens, ce n'est pas notre intention dans cet article. Nous témoignerons plutôt de la noblesse de l'amitié et des moyens pour continuer d'avancer ensemble dans la confiance, en dépit des impondérables ! (article en cours de rédaction, à suivre !)

lundi 3 juillet 2017

De l'impérieuse nécessité de la réconciliation Nationale au Congo.

   Pourquoi revendiquer la réconciliation Nationale pour la République du Congo ?
                                  Parce qu’il y a trop de Nzenga !
D'aucun nous prêtera l'intention de prétention politique. Veuillez vous rassurer, ceci n'est qu'une réflexion imprégnée de bon sens (nous semble t-il), car ce n'est pas cinquante ans révolus que l'on viendrait a chercher à se frayer une carrière politique, sans en avoir eu l'ambition depuis sa jeunesse. Aussi, comprenons que la donne de la politique internationale a beaucoup évolué et littéralement changé. Ce sont les jeunes qui gouvernent aux destinées des sociétés modernes dites développées; nous l'avons vu avec Barak OBAMA aux U.S.A. Emmanuel MACRON en France, je ne parlerai pas de KIM JONG UN et de tant d'autres. Les vieux peuvent servir de bon conseil, mais il serait sage qu'ils apprennent à "quitter les bonnes choses, avant que celles-ci ne leur quittent", dixit Sedar SENGHOR. En effet, à force de vouloir un peu trop s'accrocher au pouvoir à un certain âge, on fini par en perdre les moyens raisonnables de gouverner pour sombrer dans la confusion, car chaque chose en son temps, puisque chaque chose a son temps.Ces nombreux chefs d'Etats se trouvent hélas sur le continent Africain. Mais , il y a aussi des dirigeants jeunes et abrutis qui sèment le chaos dans leurs pays. Cependant, dans certaines situations comme celle de la république du Congo, en vue de privilégier l'intérêt général, il serait judicieux que la vieille classe politique ronge ses "godasses", pour passer le témoin à une autre génération aguerrie et en phase avec les défis du temps présents.
  Cependant, serait-ce chose si facile, par dessus les temps de contestation qui s'imposent, pratiquement partout où la grogne sourdine parait perceptible? Assurément non et pas du tout ! Alors, que faire ? Un des vers charnière de notre hymne nationale nous indique;"Oublions ce qui nous divise, soyons plus unis que jamais, vivons pour notre devise Unité -Travail - Progrès". Qu'est-ce qui nous divise: seraient-ce les crimes de sangs , les crimes économiques qui causent tant de blessures à toute la population congolaise du nord au sud, de l'Est à l'Ouest ? Tant d'affects, tant de frustrations liées à la paupérisation exponentielle des familles modestes qui pataugent dans l'atroce misère, plus de perspectives pour enchanter la jeunesse, hormis chanter des obscénités et la généralisation des phénomènes délétères qui condamnent bon nombre de compatriotes aux Nzenga chroniques. Somme toute, le mal existentiel est patent et réversible si la bonne foi des uns et des autres pouvait se laisser mouvoir par tant de deuils dans les familles, tant de chômeurs dans les foyers, tant d'enfants en errance à l'avenir hypothéqué. Bref. Tant de condiments en présence, pour se donner la main, afin d'avancer ensemble, mais cela pourrait-il se faire sans justice ? C'est là, le bât-blesse de la réconciliation nationale. Si le bon sens pouvait l'emporter sur la cupidité et le souci de cette jeunesse errante, clientéliste et divagante devenir une réelle préoccupation pour nos aînés qui se sont arrogé les pleins pouvoirs de vie et morts sur leurs concitoyens. Oui, la réconciliation pourrait être possible, non sans réparation et un réel repentir de voir ce pays, comment nous l'avons tous abîmé et que nous lui rendions ce qu'il nous a donné. La justice ne passe pas essentiellement par les prétoires, en période de grands conflits, telles que nous les endurons depuis 1993 à nos jours où la jeunesse a été cyniquement enrôlée dans des milices privées et servant de chair à canon à tout moment qu'un tel et un tel a voulu se tailler la part du lion. Elle passe avant tout à la réhabilitation de cette jeunesse instrumentalisée et qui s'est accoutumée à brandir le kalach, comme unique argument d'affirmation identitaire. Stopper sans plus attendre cette culture de la violence qui inaugure dans ce paisible pays, la folie de la guerre permanente qui ne saurait profiter à personne, sauf peut-être à ceux qui nous vendent leurs guerres ! Cette justice passerait également par la réhabilitation des victimes qui subissent la mort dans l’âme de devoir cohabiter avec leurs bourreaux au quotidien et cela depuis des décennies. Heureusement que la résilience permet à un bon nombre de se surpasser, de sublimer leur douleur et d'inhiber ainsi dans la foi et l'espérance leurs artefacts, sinon le peu de tissu social exsangue qui traîne encore ici et là se serait à jamais effrité. Cette justice passe également et surtout par la restauration de l'autorité de l'Etat et par la réhabilitation des institutions...
  Nous sommes tous appelés à un grand sursaut de dépassement de soi, si nous croyons encore à ce pays, de devoir revenir à la case de départ de tous ces foyers de tension allumés par les politiques qui se doivent d'être lucides, conséquents et objectifs. Vous sciez la branche sur laquelle vous vous accrochez et n'en déplaise à vos prévisions, l'imprévisible n'épargne personne et la vie est maillée par des impondérables. Oui, nous portons tous des "stigmates" de toutes ces violences armées converties en guerres de je ne sais quoi. Oui, nous aurions voulu que la justice se fasse dans les règles de l'art, selon les lois internationales ou selon les procédures légales d'un Etat de droit, mais "l'enfer reste pavé de bonnes intentions". A défaut d'obtenir ce que l'on veut, il faudrait peut-être se rendre à l'évidence de  ce que l'on peut ! En période de conflit, il faut savoir sauver la mère qui est entrain de se noyer devant ses enfants. Nous sommes ces enfants qui regardons couler le mère Patrie dans le fleuve de sang. Combien de temps nous faudrait-il pour faire les bons choix entre la spirale de la violence et la victoire pour tous par la non violence ? A chacun ses moyens ! Le chemins des valeurs reste le plus noble moyen pour vaincre sans que personne ne perde la face. La réconciliation des mémoires blessées, comme prélude à la réconciliation nationale ne saurait se substituer en tribunal mais en gage de Paix durable. Chaque pays, chaque continent dispose des ressources originales qui peuvent l'aider à sortir des convulsions, comme celle que connait cette région qui m'a donné au monde, le Pool dans nous connaissons quelques bribes d'histoires, faites hélas bien souvent des mêmes tragédies. Nos coutumes et nos traditions peuvent être des ressorts qui peuvent permettre au pays de rebondir et de se reconstruire, pourvu que chacun y mette vraiment du sien, de l'humilité, par souci pour nos enfants qui méritent d'avoir un pays vivable. Nous en appelons aux belligérants de ces crises militaro-politiques à un réel sursaut d'intérêt général, car le Congo est notre bien commun. Dans un sursaut patriotique, mettons le cap à l'essentiel: Pacifier le Congo en réhabilitant toutes ces générations sacrifiées depuis les années quatre vingt, années qui portèrent en public le phénomène des Nzenga de toute sorte. Nous  ne pensons pas que tous ceux qui viennent poster des vidéos de messages désespérant et amer le fassent de gaieté de cœur. Vivre en exil est terrible et se voir priver de son pays est une chose atroce. Il y en a qui sont ivres de misère et ne peuvent plus rien faire d'autre que proférer des invectives, de l'irrévérence et oser s'affirmer par des propos violents, ceux-là aussi, nous devons entendre leur colère, car ils sont "enfants de la patrie". Un adage populaire dit "Mbele aku ya mana ku luekesa, kusuna yo, kadisa mu munfuadila" (apprenons à mettre de l'eau dans notre vin). L'Homme blessé ne cherche pas tant que guérir de ses blessures ou de sa blessure. Reconstruisons un Congo en partage avec tous ses enfants. Que nul ne s'inquiète de vivre au Congo pour ses opinions. Que les exilés volontaires ou forcés retournent dans leur pays sans être inquiétés. Ce n'est pas en jouant et à la guerre et au kamikaze politique que le Congo retrouvera la Paix. Le Congo a besoin d'apaisement et la "rupture" impose une transition pacifique portée par une nouvelle génération qui connait non "le goût du sang", mais la saveur des valeurs. La réconciliation s'impose.
    Le fait de mener une analyse socio politique ne signifie en rien faire de la politique ou en nourrir une quelconque ambition, et puis de toutes les façons, la politique n'est pas l'apanage des filles de... ou de fils de... nous restons bien souvent un peu trop absent de la place publique où des manipulateurs et des agitateurs invétérés viennent séduire les naïfs et les crédules. "Les problèmes politiques sont les problèmes de tout le monde et les problèmes de tout le monde sont des problèmes politique" écrivait René Dumont dans l'utopie ou la mort. A ce niveau, notre silence pourrait être coupable. Que ceux qui souhaitent œuvrer dans le désintéressement s'affirment, pour apporter une alternative crédible et efficace, au lieu de laisser le terrain de la reconstruction nationale aux seuls activistes, aux aigris bien souvent dans la compromission avec les faucons de tout temps. Nous en appelons au changement de paradigme avec du sang nouveau, où les anciens n'auront pour gage que leur bon sens et la souscription à faire émerger la justice sociale. Il est temps d'arrêter la fuite en exile de ceux qui auraient une vision de la société autre que celle de ceux qui devraient s'occuper de la gestion des affaires de la cité. Le respect de la différence permet à chacun de faire ses preuves, pour s'affirmer et de montrer ses capacités à l'édification d'une société plurielle où le différent ne saurait constituer une menace quelconque. Aucune société ne saurait se construire dans l'intolérance. "La terre est à tous, partageons nos différences" ! Des issus de sortie sont possibles à la profonde crise généralisée qui cloue au sol le redémarrage du pays dans la bonne direction, il suffit que chacun s'y mette en fonction de ses compétences, de ses atouts.Que les protagonistes de cette rupture d'harmonie sociale se mettent à l'écoute des congolaises et des congolais qui sont à bout des caprices de leurs soit disant leaders. Le Congo vaut bien plus que cela, ne reproduisons plus les mêmes erreurs qui reconduisent les mêmes maux. Une jeunesse consciente et responsable s'est levée pour restaurer la Paix sociale, réconcilier les générations pour que revive le Congo en Paix à jamais. Soyons des appuis de cette jeunesse afin revive la Nation Congolaise. Soyons davantage des "proposants" plutôt que des opposants factices . Toutes les nations du monde investissent et comptent sur leur jeunesse pour la prospérité de leurs Etats. Osons la confiance aux jeunes lucides qui sont déterminés à sortir le Congo de son gouffre. Tenons nous prêts à les accompagner et à les soutenir, pour que le "plus jamais ça" ne soit plus simplement qu'un slogan de l'après guerre. Que vienne le renouveau, que vienne la renaissance pour que le Congo vive en Paix !                          THAUKO.COM