L'amnésie collective peut générer la dépréciation de soi et inciter à la haine de l'autre (le syndrome de l'imposteur). C'est pour cela qu'il est capital de savoir: qui suis-je ? D'où je viens ? Qu'est-ce qui s'y passe et pourquoi ? En quoi pourrais-je être utile et contribuer à faire renaître ce qui a été cassé, saccagé, détruit... l'estime de soi ne permettra jamais à une fille, à un digne fils des pays de Mpangala de se faire passer pour ce qu'on aimerait faire de lui. M'pangala fut réputé pour ses fétiches, son grenier toujours débordant, son ingéniosité et sa générosité, son art et sa culture traditionnelle légendaire.
Si une fosse commune pouvait être définit comme une tranchée ou ou un trou énorme pour y enterrer des cadavres non identifiés ou pour lesquels n' aimerait pas que les gens aient de la reconnaissance publique ou des morts par contagion ou par catastrophe... il pourrait y avoir une similitude avec toutes nos mémoires blessées (des cadavres) que l'on voudrait fouler aux pieds, pour nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas. Nous sommes ce que vaut notre histoire. Allons donc à la rencontre de celle-ci, pour nous éviter de sombrer dans les sépultures inconnues ! En parlant des "Pays de Mpangala", on ne saurait feindre d'ignorer que MPANGALA, avant VINDZA fut "le poste central, à l'époque colonial, il était l'un des centres administratifs les plus importants de la région du Pool. Il disposait des structures nécessaires pour son fonctionnement: le téléphone lui permettait d'être en communication avec Brazzaville, capitale de l'Afrique Equatoriale Française (A.E.F.), et les autres villes comme ZANAGA et DJAMBALA. Il y avait une police,et un contingent de miliciens, une prison et un hôpital. Le personnel de l'hôpital, composé d'infirmiers et d'un médecin-chirurgien expatrié, qui se dévouaient au service des malades. Ce centre hospitalier était de renommé régionale. IL recevait des malades de GAMBOMA, DJAMBALA et LEKANA. Il y avait aussi un poste catéchétique catholique où l'on enseignait en plus de catéchisme, l'alphabet, l'écriture, le français, le calcul et la lecture. Il n'y avait pas d'école publique " (cf Emile Biayenda, Grandeur d'un humble, deuxième édition, p.37), citant Taata Miékoumoutima dans son ouvrage intitulé "Cardinal Emile Biayenda un bon pasteur, p. 15 qui poursuit:"Il n'y eut pas d'école publique dans la région de Mpangala de 1900 ( date à laquelle le premier y est arrivé) jusqu'en 1942. La première fut ouverte le 3 mai 1943. Je fus l'un des élèves de la première promotion. Jadis, les enfants se rendaient à MAYAMA à 98 kilomètres de MPANGALA pour les études élémentaires. Seuls les enfants de l' "élite" avaient le feu vert pour accéder à cette école. Notre frère aîné Milongo Martyr eut le privilège d'aller faire ses études à MAYAMA car son père était proche collaborateur de l'administrateur." ( cf.p. 15). Ce glorieux passé est en voie d'inhumation, pour ne laisser la place qu'aux morbides histoires des chefs des guerres et couvrant de confusion le terroir des pays de Mpangala dont la noblesse de son histoire a façonné le peuple Sundi si rayonnant ! De ce peuple sorti Ta Kindamba dont la légendaire hospitalité et la philantropie marqua le clan "Bisi Ndamba", au sujet duquel notre vénérable Cardinal rendit hommage, d'après notre correspondant: je cite "
Tala ti ku ta tuuka ka tu zebi a kuoko, ka tu lendi mpe ku ki zaba ko beto bene. Tuendeno yindundi, ngatu ta lubukeno, mu kue se mulembo ntsila. Ba mbuta ba ta "Piki ka ye ko, ntombokolo ntsiinga". We na Mbanzulu ka yindula ! Nous essayerons de développer davantage ce sujet sur les pays de MPANGALA et qui était-il ? THAUKO.COM à votre service !
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