L'Espérance a un corps visible, lorsque l'empathie et la philanthropie se matérialisent, par l'aboutissement des projets qui animent l'espoir et font renaître des vies brisées, reconstruire des liens détruits et cicatriser les blessures intérieures.
THAUKO.COM -Un Monde-Juste Humain
jeudi 31 mai 2018
jeudi 24 mai 2018
Mbuta muntu ni nani wo ?
Mbuta ni wo we na mbuntu zi hana mbutu, bungu ti mbuta we na misamu mie na mbu; bu ka mana wa Ta wele nongena, mu bungu ti buyelele bue nandi, mpila mosi ti, bu ka Ta mio mie nandi, mbutu kua mi lenda hana. Mbuta buta ka butaka, bionso biena mu yandi mbutu bi sa, mbutu bi hana. Mbangululu buyelele bua ba kuluntu.
Thauko.Com, kimuntu kua !
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mercredi 23 mai 2018
Petite pensée Kuieiste sur l'Etre et L'Avoir
En entretenant respectueusement notre environnement, nous entretenos soigneusement notre équilibre de vie, car vivre c'est d'abord Etre avant d'Avoir. Ainsi l'Avoir ne saurait supplanter l'Etre qui anime la quintessence de la Vie. On a parce qu'on est !
THAUKO.COM Un Monde-Juste-Humain !
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lundi 21 mai 2018
Le souci de la transmission chez Taata Nduenga, une constante qui élève "Bô BENAZO MBANZULU" !
DE QUELQUES
PRINCIPES DE GOUVERNANCE D’APRES LE MUNTUÏSME
Dans de nombreuses publications,
le Muntuïsme a été défini comme un ensemble de principes de vie qui concourent
au respect et à l’intégrité de l’être ou du Muuntu
dans tous les aspects de son existence. C’est aussi un courant de pensée qui
est dominant auprès des populations de l’aire Bantoue.
A dire vrai, le Muntuïsme est la
manifestation de Ntu chez l’être,
c’est-à-dire de l’intelligible qui, au final, doit contribuer au bonheur ou du
moins à une vie raisonnablement paisible et heureuse du Muuntu.
Le Muuntuïsme est, à la fois,
science et religion du Muuntu, au
sens où il lui permet de comprendre et de saisir les lois, de façon
expérimentale du milieu dans lequel, il évolue. Il croit aussi en l’existence
d’un Dieu créateur Nzambi Mpungu, l’être suprême, le Dieu du savoir Zaaba, et de libération (saala, sâ-mbila : sâ-mbila,
saala).
Ainsi, dans cet univers de
principes auxquels s’attache le Muuntu,
le chef dispose d’un certain nombre de prérogatives pour assurer la paix et le
développement de la famille qui passent par une observance des lois et
préceptes des anciens et donc une vigilance sans faille des principes qui
concourent au maintien de l’intégrité socio-humaine.
Les principes auxquels doit
s’attacher un chef tournent autour, peut-on-dire de l’évocation de certains termes
qui ont une même racine qui se traduit par la lettre K et le vocable de Nda lequel mot, en langue Koôngo,
exprime toute notion de mouvement, d’action ou de force agissante.
Il s’agit de :
1.
Kaânda :
c’est le cercle parental et familial de l’être ou du Muuntu au sein duquel, il naît, grandi, évolue et, apprend, entre
autres, les liens qui le rattachent tant au monde des vivants que celui des
morts.
2.
Kînda : dont l’extension donne le mot kîndisa qui exprime toute notion de
courage, de vaillance, de force ou de vigueur.
3.
Kênda :
lequel tend à exprimer toute notion de marche ou d’impulsion pour montrer la
voie, le chemin qu’il convient d’emprunter pour aller à tel endroit ou tel
autre…
4.
Kônda : qui exprime toute notion de
défense ou d’interdiction dans le respect des lois qui régissent le Nzâ ou l’univers.
5.
Kûnda :
lequel verbe tend à exprimer toute notion d’adoration et de méditation qui, par
voie de conséquence, place le Muuntu
dans une attitude d’examen et d’analyse des principes qui le gouvernent et du
milieu dans lequel, il évolue. Il accède ainsi dans l’univers du kû-ndu, la science du savoir et du
bien-être.
Partant de la définition de ces mots, le chef ou M’pfumu voire le M’pfumu Mpu, le chef à couvre tête, le représentant de l’autorité
au sein de la communauté ou Kaânda
est celui qui doit remplir les conditions que voici :
a.
Il doit être sociable. De par cette qualité, on lui
reconnaît le sens de la famille qu’il porte en lui et la force dont il dispose
pour veiller à sa cohésion, son harmonie et son épanouissement. Il est, somme
toute, solidaire de sa communauté.
b.
Il doit, comme le relève le
vénéré pasteur Emile cardinal Biayenda, avoir des aptitudes et la poigne d’un chef,
plein d’équité, impartial, ayant le sens de la justice, ferme dans ses
décisions, apprécié et jugé comme tel par le clan, les alliés et tous les
voisins.
c.
Il doit être un visionnaire. C’est à ce titre qu’un M’pfumu dispose, comme le relève à juste
titre taata Biayenda, du pouvoir de déplacer par exemple un village, lorsque
des circonstances difficiles le recommandent, comme les épidémies de toutes
sortes s’abattant sur tout le village. C’est aussi, en cette qualité qu’il est
non seulement un conciliateur avéré au sein de sa communauté mais également un
fin juge dans le règlement de conflits ou différends qui sont susceptibles
d’entraver l’unité de son groupe. Il est le justicier suprême de sa communauté.
d.
Il doit être un défenseur du clan en veillant sur les principes et
lois dont la violation est de nature à entraîner de pires calamités pour son
groupe.
e.
Il doit être un habile
représentant de
l’autorité qui, à ce titre a la lourde charge d’assurer la prospérité de sa
communauté, d’en assurer pleinement la cohésion.
En somme, l’exercice de l’autorité, chez les Bantous, en
l’occurrence chez les Koôngo, n’est point une question de volonté mais plutôt
et surtout l’expression d’un ensemble d’aptitudes que l’on a pour certaines
d’entre elles et d’autres que l’on acquiert, à la suite d’une initiation
sociale, plus précisément dans le cadre d’un processus dit d’éducation, de
formation et de socialisation de l’être ou du Muuntu.
Il s’agit là, de la philosophie même du Muntuïsme
politique qui intègre, en son sein, une vision « sacro-sainte » du
pouvoir et de l’exercice de l’autorité.
Tsiangu, Ntu
buzitu, Mpu buzitu, c’est ainsi que, le respect et le rayonnement de la couronne dépendent
intimement de la personnalité et de la sagesse de l’être qui en est investi.
C’est dire, comme en Koôngo, Ki-mpfumu kele mambu ya nene ya bantu kele na ndwenga, le pouvoir est une grave affaire qui est notamment celle
des gens qui jouissent d’un certain nombre d’aptitudes nées de la sagesse et de
l’intelligence.
Tels sont les aspects de l’autorité et de ses
prérogatives, chez les Bantous, sur lesquels j’invite, entre autres, tous les
Congolais et particulièrement les héritiers de Koôngo-dia-Ntootela du
Congo-Brazzaville, à réfléchir et que son notamment les :
Sundis, Laris, Koôngo, ngângalas, Beembés, Minkenges,
Doondos, Kaambas, Kunyis, Lumbus, Vilis etc, en raison de leur proximité de
l’idéel Koôngo de Kimuntu.
TAATA NDUENGA
lundi 14 mai 2018
Hommages à Nzongo Soul, par le docteur Denis Samba-dia Malumba- Mpombo (We na makutu ka wa !)
vendredi 11 mai 2018
samedi 5 mai 2018
Connaitre, savoir apprécier et faire connaitre le travail de ceux qui œuvrent pour le bien commun.
SENS ET TRADITION DANS
"LA MEDECINE KOÔNGO" DU PERE ADOLPHE TSIAKAKA
Le
père Adolphe TSIAKAKA est auteur de nombreux ouvrages sur les KOÔNGO qui lui
confèrent incontestablement la qualité d'un éminent Koôngologue.
Durant
l'année 2008, l'abbé TSIAKAKA a eu à publier d'immenses et remarquables travaux
portant sur la " MEDECINE KOÔNGO". Un ouvrage de 312 pages de portée
considérable publié aux Editions Du Signe.
De
par son contenu, l'ouvrage du père TSIAKAKA est sans doute l'un des meilleurs
regards méticuleusement analytiques
qu'on ait eu à porter sur la médecine traditionnelle KOÔNGO.
Mais
pourquoi un tel ouvrage ?
Le
père TSIAKAKA nous en donne d'emblée les raisons de son édification. Ainsi au
tout début de son propos, il clarifie l'intérêt que suscite l'élaboration d'un
tel ouvrage.
A
ce propos, l'auteur relève avec beaucoup de modestie que si on parle de
médecine chinoise, indienne, tibétaine, etc...pourquoi ne parlerait-on pas de
médecine africaine? La médécine KOÔNGO
est liée à l'ensemble des représentations de l'homme, à son mode de vie, à son
organisation relative à la maladie en même temps qu'à ses causes, etc. Tous ces
éléments entrent, observe-t-il, dans la charpente de cette médecine qui est une
manière de répondre à un problème, celui de la vie d'une communauté. ( Abbé
Adolphe TSIAKAKA in " La Médecine Koôngo" 2008 Editions Du Signe
P.18.)
Ainsi,
les motivations de l'abbé dans l'élaboration de ce travail est de comprendre
l'Homme KOÔNGO dans son environnement le plus ambiant et au-delà l'Homme
Africain dans sa conception originelle de la vie qui, par conséquent a une
incidence sur son mode de fonctionnement social ou communautaire.
C'est
l'aspiration peut-on dire à une vie d'ordre, de tranquillité et de paix que le
Koôngologue abbé TSIAKAKA exprime avec justesse tout au long de son propos.
Avec
cette approche la médécine chez les KOÔNGO, comme chez les autres peuples
d'Afrique repose, note avec perspicacité le père TSIAKAKA, sur une conception
de l'homme, de ses rapports avec les autres, avec l'univers et les ancêtres.
Tout se tient dans cette médecine, le monde humain et le monde des ancêtres, le
profane et le religieux. Pour les KOÔNGO, ces " différentes sphères se
mêlent et s'enchevêtrent, s'enveloppent et se prolongent, comme dans ces forêts
les arbres et les lianes, l'ombre et la lumière, le silence et le bruit. Elle
est, conclut-il, une " partie intégrante de la culture, des
représentations, des systèmes de valeurs qui fondent l'existence et lui donnent
un sens ( Abbé TSIAKAKA in " Médecine Koôngo P.12.).
Sans
pour autant avoir un quelconque mépris sur la médécine moderne ou dite
scientifique, le Koôngoloque abbé TSIAKAKA nous fait plonger dans l'univers de
la TRADITION. Cette TRADITION qui peut être une source d'enrichissement pour le
renouvellement de l'être à propos de son équilibre tant physique que spirituel.
Pour ce faire, l'auteur relève avant tout que:
"
Dans sa portée étymlogique, tradition dérive du latin traditio, acte de
transmettre, et vient du verbe tradere, faire passer à un autre, livrer,
remettre. En léguant ce qu'elle sait, une communauté se "recrée"
elle-même et "fait être de nouveau" ce qu'elle a été comme ce qu'elle
veut être. Elle intervient dans le façonnage du présent, elle contribue à la
réalisation " des nouvelles
combinatoires" et culturelles." (Abbé TSIAKAKA P.20)
Dans
le même ordre d'idées le Koôngologue abbé TSIAKAKA relève que " La
tradition traduit donc une vitalité créatrice. Elle est le lieu où les données
sociales, religieuses, culturelles, politiques et économiques du passé
s'innovent dans le présent, et le présent dans le futur. (Abbé TSIAKAKA
ibidem).
En
nous faisant plonger dans l'univers de la tradition KOÔNGO, l'abbé TSIAKAKA
apporte par ailleurs, une lueur sur ce
qu'il convient d'entendre par le mot NGAANGA. Les détenteurs du savoir
thérapeutique, dans la société Koôngo, sont, écrit-il, désignés par le terme
générique de ngàanga. Ce terme peut être rapproché du verbe gàanga,
ajuster, arranger. De ce verbe ressort l'idée, dans le contexte de la médécine
Koongo, d'une personne qui participe à l'amélioration d'un état.( Abbé TSIAKAKA
P.132).
Mais
à l'effet d'éviter une quelconque confusion sur le terme ngàanga, le
père TSIAKAKA précise toutefois qu'il recouvre une multiplicité de réalités et
désigne plusieurs types de praticiens aux spécialités très diverses, comme on
parlerait, en général, de médecins, alors que chaque médecin, excepté les
généralistes, a un nom particulier liè à sa spécialité.
Dans
la société Koôngo, il y a, ajoute le père TSIAKAKA, une diversité de
thérapeutes. Chacun est désigné par le terme générique, ngàanga, auquel
on juxtapose le nom de la maladie qu'il soigne ou son savoir-faire. Ce
complément au nom du thérapeute marque la spécialité de la personne. Ainsi, les
premiers de tous sont les thérapeutes spécialistes du diagnostic, ngàanga-ngombo
et le ngàanga-mpiatu, puis viennent tous les thérapeutes spécialistes
des diverses maladies Abbé TSIAKAKA P.135).
Ceci dit, la
définition du NGAANGA comme étant un féticheur détenteur à ce titre d'un
pouvoir magique (c'est-à-dire des fétiches)
est inexacte par rapport à celle qu'en donne le père TSIAKAKA.
Ainsi en
partant de l'étude remarquable du père TSIAKAKA, le NGAANGA apparaît
justement comme un fin connaisseur des vertus des plantes ou des végétaux voire
de la nature qu'il met à la disposition des hommes pour leur bien être tant
physique que spirituel.
Bel
ouvrage tant dans la documentation que dans la connaissance de cette médecine
KOÔNGO qu'il convient de lire. Il est un rappel de cette médecine qu'on ne
saurait ignorer compte tenu de ses bienfaits dans la lutte de certaines
maladies.
Cependant,
le père TSIAKAKA reste un Koôngologue particulièrement réservé qui n'entend
guère faire de la médecine KOÔNGO une vérité absolue. Bien au contraire, son
propos demeure raisonnablement
constructif. La médecine KOÔNGO ne saurait, écrit-il, remplacer la médecine
moderne. Sans contester les nombreux avantages de la médecine moderne (examens
de laboratoire, des rayons X, etc.) et des rapports thérapeutiques ayant fait
leurs preuves (antibiotiques, vaccins, chimiothérapies, chirurgie, sulfamides,
antimalariques, etc.) la médecine KOÔNGO, en réponse au problème de l'humanisation
de la médecine moderne, est toutefois d'après l'éminent Koôngologue une
source d'innovation thérapeutique moderne.
Rudy MBEMBA-Dya-Bô-BENAZO-MBANZULU
( TATA N'DWENGA)
Avocat à la Cour
Koôngologue
mercredi 2 mai 2018
Des principes Kueistes
"Ne vis pas pour que ta présence se remarque, mais que ton absence se ressente" (dixit BOB Marley). La grande Ecole de la vie est l'humilité (de l'humus, humanis d'où vient l'humain et tous les êtres).Ses classes sont souvent vides, car les mortels préfèrent la visibilité à l'enfouissement. La fécondité exaltante vient de l'effacement, comme dans l'oeuvre de la sève. Le Kueiste préférera l’efficacité dans l'effacement, comme François d'Assise qui clamait: "Faire le bien et disparaître"!
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