vendredi 29 décembre 2017
jeudi 28 décembre 2017
NGUBA kisantsi kia zingu !
Ndimbutulu ya mantsuka ma zingu, mu laki dia lolo di tuele tudisa maama Benazo, kuna ndiamu ya Toulouse, mu lumbu kia maku mole na sambanu, ma ngoonga ya mansukina ma muvu wa ba nzeenza, mu ntangu yi yeti sonama matsonoko mawu ma.
Mu kati dia nzietolo, mbanzulu za yiza tu ntsaminika mu toma bakula kifuani kia ziingu kia beto baantu. Kio ziingu kieto ki lenda delakana na lunguba, buungu ti lunguba we na bibuula bi suekaka mbutu zaandi. Bibuula bio, ni mukaanda nitu na bihisi bi kue nati mela eto. Ha mantsuka ma ziingu, bibula bu bi bua, bi saala ni mbutu. Mu lunguba, ntangu za kaka, mbutu zoole zi baka mo, ntangu za kaka, tu lenda baka mbutu tatu...
Mbutu zoole zina zi lenda ba kifuani kia ntsimu yi tu sisa mu nza (kue bo BENAZO-Mbanzulu), lubutu lua kaka, ni ki lunzi kieto ki kienda ku bimoko bia kuna bitsiinda. Kifuani kiawuki ni lunguba luo lua yela ki tama songesa; bungu ti mawa ma nguba mpila za ziingi mena: Nguba za makeza ze ko, zo zi lembo yelaka, nkululu awu ya sukina mu nzila. Lunguba lua kaka, kimpo kua kia mpamba-mpamba, bu kela luo, ku kati kua muasi. Nguba za kaka za bola kua zi baaka...
Lunguba luo lua tomo yela, bu kela luo, lenda dia mbutu zaandi, peleko lenda za luunda, ngatu wa vutu za kuna mu kina ki kuiza, pele ko, lenda za lunda mu mutsuungu, ngatu nzenza buana !
Kifuani kia NGUBA ni bu ki tu longese ti: nkumbu andi ka yena ya nkatu ko, ndongosolo ye mo, mu ku tu zonzela ziingu kieto na mpila yi tu fueni kia natina, bu tue mu NZA. Ta dimbitila fioti: NGUBA, mpila mosi ti "Fueti Ba NGU". NGU ni lulendo luo lu wakanaka, nkiana mu nkumbu ya Ta-Ma MpuNGU. NGU biena bitezo bia Mvita. Bu ba ngu fueti zaba kue bangudi, mi kuiza mbazi ka tu zabi ! Tala ti tu lenda kue bakudi, zingu ni nki bio, beto bantu mu nkia mpila bifuani tua yilamana na luzingu lua tu luata, ko nga ni mu kinkatu tu kue diatidi. Bu tuena ku kidiba, kiangu tu kue yende muendo buuna. Ba bunta mpe ngana ba siisa: "Lunguba lua ntoonta ke luena nkondi ko". Ba kula wa zaaba ! Ngatu beele lungumba lua ntoota ?
Nguba sansa zi sansaaka. Bionso bie mu luzingu lua lunguba salu biena, tuuka makaya maandi, na mbutu zaandi. Bu tu toma sungamana luzingu lua ngumba, mboko tu toma bukula bue tu fueni kue diatiti, na mbelolo zeeto, na ntsalulu zeto. We na ndunzi ka bakula. Matoondo kua maama BENAZO wu tu sisidi MBANZULU za nzangululu ! THAUKO.COM Ntoto wa kimuuntu kua !
Lunguba luo lua tomo yela, bu kela luo, lenda dia mbutu zaandi, peleko lenda za luunda, ngatu wa vutu za kuna mu kina ki kuiza, pele ko, lenda za lunda mu mutsuungu, ngatu nzenza buana !
lundi 25 décembre 2017
"Bunkete bua nenena mwezi we na buo" !
THAUKO.COM pour un monde juste Humain. A votre service !
dimanche 24 décembre 2017
Le sage n'a peur que de l'ignorance, mais le savoir est immense pour qu'il s'en saisisse, afin qu'il vive heureux ! Ainsi choisit-il l'humilité pour Etre. (THAUKO.COM)
Sur ces paroles, nous voulons souhaiter un atterrissage en douceur aux passagers rescapés de 2017, pour de nouvelles aventures vers des horizons incertains dans ce monde transhumaniste en marche !
Bien des folies nous attendent avec des enjeux complexes de toute nature. Aux âmes bien nées, nous souhaitons encore un peu plus de sagesse. Aux fanatiques, nous souhaitons la modération. Aux tyrans , la repentance pour ne pas finir à la potence ! "la terre est à tous, accueillons nos différences". Puisse la nouvelle année nous apporter la mesure de nos espérances et que chacun libère son génie au service d'une humanité en partage, blessée par l'avidité de l'avoir et non l'aspiration à l'Etre.
A nos lecteurs fidèles, nous souhaitons une bonne et heureuse année 2018 !
THAUKO.COM à votre service !
Bien des folies nous attendent avec des enjeux complexes de toute nature. Aux âmes bien nées, nous souhaitons encore un peu plus de sagesse. Aux fanatiques, nous souhaitons la modération. Aux tyrans , la repentance pour ne pas finir à la potence ! "la terre est à tous, accueillons nos différences". Puisse la nouvelle année nous apporter la mesure de nos espérances et que chacun libère son génie au service d'une humanité en partage, blessée par l'avidité de l'avoir et non l'aspiration à l'Etre.
A nos lecteurs fidèles, nous souhaitons une bonne et heureuse année 2018 !
THAUKO.COM à votre service !
dimanche 17 décembre 2017
De la remarquable critique sur le dernier ouvrage de maître Rudy MBEMBA, à propos des " MVila", par ma Eliezière Bahadila. Un ouvrage a découvrir , absolument. Merci pour cette contribution, oh femme !
EMILE
CARDINAL BIAYENDA ET LES DOUZE (12) CLEFS DE LA CONSCIENCE SOCIO-CULTURELLE DES
[BA]-KOONGO
Loin des considérations traditionnelles du peuple
Koôngo auquel j’appartiens, je n’ai jamais saisi les notions d’appartenance
familiale que ma mère aimait bien faire l’étalage, durant mon enfance, ma
jeunesse voire au tout début de ma vie adulte.
C’est en lisant la toute récente et dernière
publication de Rudy MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU sur le Cardinal Emile
Biayenda et les 12 clefs de la conscience socio-culturelle des Bakoongo,
à l’occasion du quarantième anniversaire de son assassinat (22/03/1977-22/03/2017)
publié aux éditions ICES au mois de septembre dernier que j’ai finalement
compris le sens profond de ce qui me paraissait être autrefois, une sorte de
mystère.
L’ouvrage de Rudy MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU m’a
ouvert les yeux et, comporte deux parties. La première partie porte sur la
définition du clan, ses traits caractéristiques et les lois fondamentales qui
le régissent. La seconde partie consacre les douze (12) clans qui définissent
la Famille Koôngo qui sont l’expression même de sa conscience socio-culturelle.
L’originalité du livre de Rudy
MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU a été de présenter la famille Koôngo, au travers
de ses clans, pas tout simplement comme une parenté essentielle et fondamentale
qui domine et ordonne toutes les relations des Koôngo avec leurs semblables,
mais en plus de cela comme un espace d’expression professionnelle [Le cardinal
Emile Biayenda et les 12 clans…P.25.]
Etant la collectivité de tous les descendants par
filiation utérine, d’une aïeule commune, et qui portent le nom de cette
collectivité, comprenant, entre autres, tous les individus des deux sexes
qu’ils vivent en dessous ou au-dessus de la terre…les défunts et les vivants,
le clan ou Kanda se révèle aussi
comme étant un espace sacré de socialisation ou d’insertion professionnelle de
l’individu qui en est membre. [ Le cardinal Emile Biayenda et les 12 clans…P.21.]
Ainsi, autrefois, chez les Koôngo, on était disposé
dès le jeune âge à être un juge, un forgeron, un artiste, un médecin selon que
l’on appartenait à tel ou tel clan ou Kanda.
Selon l’auteur Rudy MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU, les
douze (12) clans de la conscience socio-culturelle Bakoôngo auraient constitué
une grande famille quadripartite en matière de division de travail. Autrement
dit, les clans, objet du dernier ouvrage du kongologue auraient eu :
1.
Une appartenance
politique et judiciaire : c’est le cas du clan kimpanzu qui, dans l’ancien
Congo intervenait dans l’élection des nouveaux rois. [Le cardinal Emile
Biayenda et les 12 clans…P.70.]
2.
Une appartenance
religieuse ou spirituelle : c’est le cas du clan nsaku qui, selon Raphaël
Batsikama rapporté par Rudy MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU constitue la famille
des Lévites congolais, c’est-à-dire de ceux dont la fonction est tournée vers
le sacerdoce ou à la mission de prophète. [Le cardinal Emile Biayenda et les 12
clans…P.75.]
3.
Une appartenance
technologique et industrielle : c’est le cas du clan sundi qui, dans le
Koôngo dia Ntootela jouira d’une grande renommée pour le travail de la forge.
[Le cardinal Emile Biayenda et les 12 clans…P.83.]
4.
Une appartenance
artistique et « hospitalistique » : ce fut le cas du clan
kimbanda dont les métiers en ce domaine eurent un écho outre-atlantique plus
exactement au Brésil et aux Antilles. [Le cardinal Emile Biayenda et les 12
clans…P.90.]
En résumé, à travers cet ouvrage dont le travail est
« techniquement bien fouillé et
d’une grande portée scientifique », le kongologue Rudy
MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU a réussi à faire ressortir la dimension
intellectuelle du Cardinal Emile BIAYENDA, en prenant appui sur sa thèse de
doctorat intitulée : Coutumes et
développement chez les Bakongo du Congo-Brazzaville.
Un ouvrage fort intéressant que je recommande
volontiers aux lecteurs et lectrices amoureux de l’histoire du royaume Congo
que très peu d’héritiers dudit royaume connaissent. C’est fort dommage !
Réapproprions-nous notre histoire, tel est l’un de mes
plus précieux vœux de l’année 2018, à l’endroit de mes compatriotes, en
l’occurrence, de ceux de culture Koôngo qui s’y intéressent vraiment.
Joyeuses fêtes et BWANANA 2018
Eliezere BAHADILA
Licenciée en psychologie
dimanche 10 décembre 2017
L'écho du livre "Bukento", selon Mbuta NDUENGA
Dans le contexte critique qui caractérise notre humanité où la dignité féminine est bafouée plus que jamais, alors que le monde ne cesse, soit disant d'évoluer, de progresser. La femme ne cesse d'être comme une proie des inhumains féroces et horribles qui utilisent le viol comme arme de guerre. Nous voyons circuler sur la toile, des images d’obscénités qui rabaissent "Ma Nke nto" (la femme, la mère)... tout en rappelant à l'homme toute la sacralité de celle qui nous donne la vie par l'accouchement et l'éducation de base. L'ouvrage Bukento rappel ipso facto la femme à l'ordre, qu'elle se respecte si elle voulait être respectée ! Que d'odieuses scènes exhibitionnistes etc. l'exposent à des humiliations... Taata NDUENGA vient nous édifier à travers ce qui a retenu son attention, en parcourant cet ouvrage "BUKENTO ou de la dignité féminine". Matoondo, Mbuta NDUENGA !
Cependant cette restauration ou cette réhabilitation féminine tant
souhaitée par le philosophe des lumières ancestrales KOUNKOU KUE ne pourra se
faire que si la femme africaine, elle-même, adhère pleinement, à cette belle
aventure de BU-MUNTU. Le BU-MUNTU étant bien entendu, la voie d'humanisation ou
le canal par lequel retentissent les principes de KI-MUNTU, de l'Humanité [ De
cette Humanité qui ne tend qu'à un seul but, celui de l'épanouissement de l'être
quel que soit son sexe et ce, dans tous les aspects de son existence], commande
que la femme africaine assume sa propre responsabilité pour que son évolution
ne soit pas, comme le dirait le vénéré pasteur, Emile cardinal BIAYENDA, une
trahison de sa mission, celle d'être femme, épouse, mère et citoyenne à part
entière dans une société africaine qui est en voie de développement.
BU-KENTO DE LA DIGNITE FEMININE
BU-KENTO est défini par le philanthrope de "Mbaanza Koôngo",
Theodulos Auguste KOUNKOU KUE, comme la condition féminine qui, à ce titre,
serait bien plus large que son concept ! Par delà son sexe et les constituantes
visibles de sa féminité. BU-KENTO, selon l'auteur de ce bel ouvrage portant le
même titre et publié en autoédition en 2013, est tout autant la délicatesse
incarnée que la force vitale. L'attention dont nous devrions user,
observe-t-il, à l'endroit de l'être féminin se devait être la bienveillance
incarnée, comme si on soignait la rivière souillée (BUKA= soigner ou BUKE,
signifiant aussi douceur). [ KOUNKOU KUE in "BU KENTO De la dignité
féminine Auto édition / 2-2013 P.27]
Dans ce bel ouvrage de BU-KENTO ou de la dignité féminine, l'auteur
de KI-KULU, c'est-à-dire de la sagesse des anciens donc du respect des normes
vitales plaide, en quelque sorte, pour un retour de la noblesse de la femme
telle qu'elle a été par le passé dans la société traditionnelle africaine.
Chantre de la sacralité existentielle, c'est-à-dire, du respect des normes
vitales donc du MUUNTU et de l'environnement dans lequel, il évolue, BU-KENTO
retentit, d'après Taata THAUKO, comme un appel, un cri pour la restauration ou
pour la réhabilitation, afin d'assainir la rivière de vie ( BUKA NTO, NGATU BU
KENTO BUA FUSUMUKA !), ceci veut dire : l'humanité a tout intérêt de
réhabiliter la femme dans son rôle intrinsèque de mater genitrix,la mère
génitrice de "BU MUNTU" - d'humanisation, pour que les hommes sachent
s'orienter et mieux orienter leurs politiques et les doctrines religieuses, dans
le respect des valeurs et de l'altérité. [ BU-KENTO P.28]
En somme, "ni pute ni soumise", la femme africaine est appelée à
prendre toute sa place dans la société en assumant pleinement son rôle, en
exprimant naturellement sa spécificité par rapport à l'homme, et ce, dans une
dynamique de complémentaire tendant avec force au développement et donc vers un
mieux-être de la communauté humaine tout entière.
TAATA NDUENGA
samedi 9 décembre 2017
La démesure de la mesure devenue notre marque de fabrique !
L'excès serait-il un mal du siècle qui caractériserait notre génération ? En observant l'univers culturel koongo notamment dans les domaines de la danse et des arts, il en ressort une certaine dépravation des valeurs authentiques qui nous désoriente de la quintessence des rythmes et des danses autrefois sacrées et symboliques, versant désormais dans la vulgarité et la confusion des genres.
De ce que nous avons vu et entendu, nous constatons que la danse fut une manière de célébrer la vie (lu ziingu). Dans la conception existentielle koongo, la vie est éternelle et elle traverse l'ombre de la mort qui n'a aucun pouvoir sur le "muuntu". Le passage de la mort l'intègre au grand village des ancêtres, représenté physiquement par les "bitsinda", une acception différente de la notion du cimetière qui signifie "dortoir". Chez les koongo, les défunts vont rejoindre les ancêtres (Nkaaka), ceux qui protègent (kaka = kikaku) par la clôture de protection qu'ils érigent sur leurs protégés membres de la famille (bisi kaanda)...
La vie est donc célébrée par le chant et la danse à toutes les sauces, d'où le déhanché fétiche koongo qu'on retrouve aux cérémonies de l'accueil en société de l'enfant (dukisa mwana), dans les rites de guérison (mikisi), dans les rites d'initiation ou de consécration (tuumba), dans l’exécution des travaux manuels de tout genre, lors des mariages, à l'occasion des obsèques ainsi qu'aux retraits de deuils (malaki)... la danse disait toute notre dignité et la fierté de notre particularité culturelle aux mille variantes selon les ethnies. Hélas, cette génération qui ne sait plus ni la modération ni la sobriété ne cesse de grossir tous les plans à tout bout de champ. De la "sacralité" de la danse surgissent la vulgarité, les obscénités et l'autodérision, livrant ainsi en spectacle ubuesque, une culture qui ne se caractériserait plus que par le trémoussement des muscles du postérieur. De l'art, il n'est plus que du lard ! Notre fierté culturelle fini ainsi par s'étioler dans les méandres d'une immoralité cousue de fil blanc par ceux de ma génération qui excellent dans l'insoutenable et l'absurde. A cause de l'appât du gain, nous sommes entrain d’hypothéquer notre patrimoine culturel.
Pourrions-nous réapprendre la modération ou la tempérance, le juste milieu, la pudeur et savoir ainsi placer le curseur de nos émotions à sa juste place ! THAUKO.COM à votre service !
De ce que nous avons vu et entendu, nous constatons que la danse fut une manière de célébrer la vie (lu ziingu). Dans la conception existentielle koongo, la vie est éternelle et elle traverse l'ombre de la mort qui n'a aucun pouvoir sur le "muuntu". Le passage de la mort l'intègre au grand village des ancêtres, représenté physiquement par les "bitsinda", une acception différente de la notion du cimetière qui signifie "dortoir". Chez les koongo, les défunts vont rejoindre les ancêtres (Nkaaka), ceux qui protègent (kaka = kikaku) par la clôture de protection qu'ils érigent sur leurs protégés membres de la famille (bisi kaanda)...
La vie est donc célébrée par le chant et la danse à toutes les sauces, d'où le déhanché fétiche koongo qu'on retrouve aux cérémonies de l'accueil en société de l'enfant (dukisa mwana), dans les rites de guérison (mikisi), dans les rites d'initiation ou de consécration (tuumba), dans l’exécution des travaux manuels de tout genre, lors des mariages, à l'occasion des obsèques ainsi qu'aux retraits de deuils (malaki)... la danse disait toute notre dignité et la fierté de notre particularité culturelle aux mille variantes selon les ethnies. Hélas, cette génération qui ne sait plus ni la modération ni la sobriété ne cesse de grossir tous les plans à tout bout de champ. De la "sacralité" de la danse surgissent la vulgarité, les obscénités et l'autodérision, livrant ainsi en spectacle ubuesque, une culture qui ne se caractériserait plus que par le trémoussement des muscles du postérieur. De l'art, il n'est plus que du lard ! Notre fierté culturelle fini ainsi par s'étioler dans les méandres d'une immoralité cousue de fil blanc par ceux de ma génération qui excellent dans l'insoutenable et l'absurde. A cause de l'appât du gain, nous sommes entrain d’hypothéquer notre patrimoine culturel.
Pourrions-nous réapprendre la modération ou la tempérance, le juste milieu, la pudeur et savoir ainsi placer le curseur de nos émotions à sa juste place ! THAUKO.COM à votre service !
vendredi 1 décembre 2017
D'après le proverbe koongo: " Mbemba wa yenda, wa yenda, tululu kiandi Mfuma"
Dans cette publication, nous souhaitons simplement édifier notre lectorat fidèle sur la notion de cet oiseau voyageur appelé ailleurs l'épervier. Chez nous, il existe cette légende de Mbemba qui peut aller bien loin, très loin, mais il finit toujours par revenir sur le fromager où il a élit domicile. Quelque soit le temps qu'il passera loin de son fromager, il y reviendra toujours. Il est fidèle , mais surtout plein de mémoire...
Dis-nous Mbemba, toi qui a voyagé, qu'as tu vécu ? Sur quoi pourrions-nous capitaliser sur nos rencontres avec l'altérité ? Car , un jour nous devrions retrouver notre fromager ! Si d'aventure tous les fromagers étaient abattu, Mbemba, quel serait ton point de chute ? THAUKO.COM à votre service !
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