BU-KENTO DE LA DIGNITE FEMININE
BU-KENTO est défini par le philanthrope de "Mbaanza Koôngo",
Theodulos Auguste KOUNKOU KUE, comme la condition féminine qui, à ce titre,
serait bien plus large que son concept ! Par delà son sexe et les constituantes
visibles de sa féminité. BU-KENTO, selon l'auteur de ce bel ouvrage portant le
même titre et publié en autoédition en 2013, est tout autant la délicatesse
incarnée que la force vitale. L'attention dont nous devrions user,
observe-t-il, à l'endroit de l'être féminin se devait être la bienveillance
incarnée, comme si on soignait la rivière souillée (BUKA= soigner ou BUKE,
signifiant aussi douceur). [ KOUNKOU KUE in "BU KENTO De la dignité
féminine Auto édition / 2-2013 P.27]
Dans ce bel ouvrage de BU-KENTO ou de la dignité féminine, l'auteur
de KI-KULU, c'est-à-dire de la sagesse des anciens donc du respect des normes
vitales plaide, en quelque sorte, pour un retour de la noblesse de la femme
telle qu'elle a été par le passé dans la société traditionnelle africaine.
Chantre de la sacralité existentielle, c'est-à-dire, du respect des normes
vitales donc du MUUNTU et de l'environnement dans lequel, il évolue, BU-KENTO
retentit, d'après Taata THAUKO, comme un appel, un cri pour la restauration ou
pour la réhabilitation, afin d'assainir la rivière de vie ( BUKA NTO, NGATU BU
KENTO BUA FUSUMUKA !), ceci veut dire : l'humanité a tout intérêt de
réhabiliter la femme dans son rôle intrinsèque de mater genitrix,la mère
génitrice de "BU MUNTU" - d'humanisation, pour que les hommes sachent
s'orienter et mieux orienter leurs politiques et les doctrines religieuses, dans
le respect des valeurs et de l'altérité. [ BU-KENTO P.28]
En somme, "ni pute ni soumise", la femme africaine est appelée à
prendre toute sa place dans la société en assumant pleinement son rôle, en
exprimant naturellement sa spécificité par rapport à l'homme, et ce, dans une
dynamique de complémentaire tendant avec force au développement et donc vers un
mieux-être de la communauté humaine tout entière.
TAATA NDUENGA
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