S'il était facile de définir la vie, c'est depuis l'angle mort de la mort que nous aurions su l'apprécier, car subtile. La vie est ce sur quoi les pères de différentes écoles de pensées ont tant spéculé. Elle aura été toute leur passion, car sans elle, quel concept aurait pu être établi ? Tout part de la vie, tout est dans la vie et tout se reçoit par la vie. Cependant, la vie n'est pas si facile à appréhender, à saisir, à comprendre. C'est pour cette raison que chacun ira de sa définition sur la question.
Avoir compris quelque chose de la vie rend heureux et ce bonheur,"Fin parfaite et souverain Bien", fruit d'illumination ne saurait être ternis par les impondérables existentiels, tant la vie les aura déjà bien assimilé. Ainsi, le philosophe sera toujours serein, joyeux et flegmatique à jamais; puis que le philosophe n'est pas un titre à revendiquer mais un état d'Etre à prouver, par ses œuvres, à travers le témoignage harmonieux et unifié de son Etre: Constance-Cohérence aux principes adoptés.
Ceux qui se sont approché de son acception en déduise qu'elle serait le souverain bien dont il faudrait user avec modération. Elle ne sera jamais absence de troubles ni morales ni physiques car celles-ci la constituent. Ainsi Sextus Empircus s'exclama: "Homo suum, nihil alienum mea puto" (Homme je suis et rien de ce qui est humain ne m'est étranger).
Tout Homme exercé au jugement et au discernement ne peut que rire de le vie, non qu'elle soit drôle, mais parce qu'en ayant saisit le sens, plus rien ne déstabiliserait sa quiétude, sa paix intérieure désormais affranchis des soubresauts extérieurs.
Le ridicule et l'absurde loin d'être méprisés donnent à rire à la sagesse qui sait les composantes de tous les mots. La compréhension de la vie seule permet de rire avec la vie dans sa complexité globale.
Lorsqu'on a compris la vie, on peut en rire vraiment, si on est en situation d'équilibre psychique, puis que la vie révélée aura livré ses mystères ! On ne s'offusque que de ce qui nous embarrasse, de ce qui nous est étranger; voilà pourquoi" Philosophus semper est laetus" (le philosophe est toujours joyeux). Cette joie que Spinoza définit en tant que "passage de l'Homme d'une moindre à une plus grande perfection" (Cf. Ethique, 3e partie, définitions 2. in Œuvres de Spinoza, t.3, p.197, éd. Garnier-Flamarion).
Il n'y a plus qu'à prendre des fermes résolutions pour demeurer joyeux à tout jamais !
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