La mondialisation qui se révèle comme un échec lamentable à l'orée du vingt-et-unième siècle qui a mit en péril les acquis du siècle des lumières. Le développement des nations et l'épanouissement des peuples ont été sacrifiés sur les autels de la sacro-sainte croissance économique, des enjeux géopolitique et géostratégiques., donnant lieu à la paupérisation de la majeur partie du globe, à la résurgence de l'intolérance sous toutes ses formes. Ainsi, assistons-nous à la montée des radicalisations de tous bords... et si nous prenions en compte le multiculturalisme comme mosaïque où toutes les différences enrichiraient sa composition ?
Le respect du différent se révèle comme un grand défi contemporain qui qui se frotte à nos limites identitaires et aux appartenances idéologiques. Pourrait-on faire l'économie du vivre ensemble, dans un siècle où tant de mutations provoquent une mobilité de tous sans précédent ?
L'immigration, les frontières seraient des thèses obsolètes si les intellectuels et les élites se préoccupaient de ces questions abandonnées aux politiques et aux lobbies mafieux qui en font leur affaire, dans la sphère du village planétaire. Il faudrait certainement sécuriser les nations pour des questions de gestion administrative et de gouvernance des Etats, mais stigmatiser les différences et le multiculturalisme au XXIe siècle nous paraît comme un attardement spirituel qui brouillerait les consciences. L'évidence est à composer avec l'altérité pour pacifier les Etats, dans des échanges "gagnant-gagnant" où toutes la nations vivraient la complémentarité comme un nouveau paradigme de développement intégral des peuples.
La Paix reste encore a inventer pour les générations futures, car nos aînés et nous-mêmes fourvoyons dans un monde d'intrigues où ne prévaut ni la lumière ni les ténèbres, ni "la nuit noire" ni "le matin d'or" (Kia ka bu kie, Yila ka bu yidi). Serait-il si utopique de faire renaître dans les âmes, le sentiment et le sens du bien commun, pour enchanter l'espérance aux plus jeunes pris de tourments dans un monde tranhumaniste qui navigue vers le posthumanisme ?
Inviter à l'éducation à la Paix serait déjà ouvrir les brèches du dialogue des cultures par le dialogue des œuvres, à travers lesquelles chacun trouverait sa dignité dans ce rendez-vous de l'écoute mutuel, de donner et de recevoir. Produire de l'interaction entre jeunes d'horizons divers et différents et les accompagner à croiser leur regard sur les conjonctures de notre village planétaire dans ses exaltations et ses lamentations, dans ses magnificences et ses détresses, dans ses jubilations comme dans ces contractions, de ses crises multiformes à ses victoires sur les précarités inadmissibles au XXIe siècle: de l'écologie à l'Homme augmenté.Bref.
Oui, ouvrir toujours et sans cesse les voies du dialogue qui permettent à chacun d'étaler librement ses divergences pour calmer les convulsions passionnelles et normaliser les différences dans la complémentarité plutôt que par la confrontation entre femmes et hommes, entre les générations, entre les croyances, entre les idéologies. Dépasser la tolérance béate au respect de l'altérité et le vivre ensemble par la culture de la fraternité en humanité.
Nous adressons cette invitation aux parents et à tous les éducateurs et aux jeunes d'user des opportunités offertes par la gratuité des autoroutes de l'information, pour diversifier leurs connexions sur le monde, plutôt que renforcer l'ethnicité par la clanisation rétrograde qui tire l'humain vers le bas, l'enfonçant dans le fondamentalisme. "La terre est à tous, partageons nos différences", alors Justice sociale et Paix se poseront dans notre monde. THAUKO.COM à votre service !
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