L'entrée dans le nouveau millénaire augurait des lendemains prometteurs avec les autoroutes de l'information qui unifieraient les peuples du monde en village planétaire. La mondialisation était de tous les discours, l'élargissement de l'union européenne et la libre circulation au sein de l'espace Schengen, l'accession de Barack Obama à la maison blanche, l’élection de Dimitri Medvedev à la présidence de la fédération de Russie en 2008, le pontificat de Jorge Mario Bergogglio, premier pape issu de l'Amérique latine en 2007, la chaise musicale qui ramena le président Poutine à la la tête de la Russie, l'arrivée au sommet de l'Etat français d'un président plus jeune que ses prédécesseurs avec pour slogan politique " la rupture"... rupture entre le vieux monde et le nouveau, principalement dans les relations entre la France et le fric de l'Afrique. Que d'espoir suscité aux naïfs et aux crédules ! quelles perspectives d'avenir avec les exaltantes symphonies de la démocratie par ici et par là.
Et patatras ! le tourbillon du printemps arabe, comme pour nettoyer et assainir le "vieux monde" avec des présidents régnant sans partage depuis des décennies dans bon nombre d'Etats à travers le monde.
Que des signes pour oser espérer que les choses iraient mieux pour la suite du XXI e siècle. "Manque de pot", que d'espoirs déçus ! Des foyers de tentions furent réactivés au Moyen Orient, des guerres féroces furent rage en Irak, en Syrie, en Libye, en Cote D'Ivoire, au Mali, etc. La mélodieuse symphonie de la démocratisation n'aura été que de courte durée. Des présidents "people" va t-en guerre vont jeter des cailloux au milieu des oiseaux et faisant plus le buz sur la toile qu'ils ne se seraient préoccupé des conséquences des troubles qu'ils provoquaient à long terme. Tant des peuples opprimés leur avait fait confiance pour enfin obtenir les changement attendus.
De changement, il n'y avait plus qu'un retour chaotique au passé de triste mémoire. Si la crise de l'euro n'a pas rendu heureux les occidentaux, les africains n'ont gardé que de l'amertume du rétropédalage des fallacieux discours à noyer le poisson, de ceux qui prônaient à corps et à cris l'irréversibilité de l'alternance démocratique en Afrique:" Pas de tripatouillage des constitutions, pour se maintenir au pouvoir ou à des fins personnelles" disaient-ils. Par coup de je ne sais quoi, le discours changea, la complaisance fit place à l'intransigeance et les vielles recettes de la françafrique refirent surface et la Cop 21 eut lieu ! Ainsi les dictatures en Afrique francophone reprirent du poil de la bête.
Les peuples se sentant oppressés, chacun tente d'échapper à l'asphyxie, aux arrestations arbitraires, rêvant d'un "ailleurs"meilleur ou vivable qui respecterait les libertés humaines et les droits de l'Homme. Hélas, ces fameuses libertés sont désormais prises en otage par des lobby qui ont besoin de l'argent frais à fructifier dans les paradis fiscaux. On commerce de tout et sur tout, pourvu que leurs intérêt soient sauvegardés.
C'est là que nous avons la mort dans l’âme de voir la résurgence de l'abomination dans toute sa laideur recouvrir notre monde; après tant de siècles d'illusions sur la fameuse fraternité universelle marchandée par certaines institutions, il nous en tombe comme des écailles des yeux... invraisemblables et indescriptibles sont ces atteintes flagrantes sur la personne humaine. Serait-ce pour nous prouver que ce XXIe siècle sera celui de la déshumanisation de l'Homme (Muuntu), pour une espèce posthumaine ?
Comment l'humanité peut-elle se déchoir à un degré de cruauté si horrible et avilissant, après tant d'avancées technologiques et scientifiques où l'Homme maîtriserait la science, non au détriment de son semblable, mais sur l'usage d'autres matières ?
Les cruautés humaines qui se déversent sur la toile nous révèlent la déchéance de l'homme à son point zéro, comme s'il n'avait jamais connu ni progrès ni évolution.
Dans quel monde absurde vivons-nous ? Un monde qui protège les tortues et massacres les humains. L'humain s’accouple à l'animal et se met à haïr son semblable comme un vil objet...
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