jeudi 27 juillet 2017

Mieux vaut la résilience que la résignation. Toujours se relever et se mettre à rebâtir. La loi de la compensation naturelle s'en chargera, à défaut d'une justice équitable en Humanité. THAUKO.COM

En méditant sur les incivilités et les sabotages des biens d'autrui qui perdurent au Congo depuis 1993, (appartenant au siècle passé) et qui semble se perpétuer, surtout dans la région du Pool où nous autres ne pouvions même plus honorer nos morts (nous recueillir aux tombeaux de nos parents, de nos sœurs, de nos frères, de nos amis , de nos enfants...), par les simples faits des crises politiques qui pouvaient être jugulés pacifiquement et selon la loi, je m'interroge sur le bon sens qui guiderait celles et ceux qui sont sensés garantir le bien public et préserver le bien d'autrui acquis à la sueur de leurs fronts, s'adonner allègrement à réduire les autres à la misère ou du moins leur priver le droit d'édifier un patrimoine honnêtement acquis pour leur progéniture. Laisser une génération des pilleurs se développer en culture de jouissances faciles ! Avec Rudyart Kippling, j'aimerai  inviter celles et ceux qui sont victimes comme moi, de cette barbarie, depuis 25 ans, à la résilience, à tenir bon et fermement dans leurs convictions morales et spirituelles de ne jamais baisser les bras ni céder à l’appât de la haine, un piège à cons qui risquerait de nous engloutir avec nos bourreaux.


               
  Bien avant notre génération, les anciens perdirent leurs biens sous d'autres persécutions et en appelaient toujours à ne jamais baisser les bras, comme les termites dont on aurait saccagé l'édifice par le sadisme humain, refaire surface et toujours se remettre à reconstruire. La nature nous émet des messages forts auxquels nous sommes soit autistes soit ignorants soit indifférents ! Oui, ne jamais baisser les bras, toujours se remettre à reconstruire. Ceux qui démolissent ne savent pas ce qu'ils font (Platon écrivait: "nul n'est méchant volontairement, on ne fait le mal que par ignorance"), car un bien acquis à la sueur de son front est sacré et quiconque le détruit ou y perpètre un quelconque sabotage le subira tôt ou tard, lorsque ce ne sera pas lui-même qui sera détruit. Redécouvrons la sacralité de la personne humaine et de ce qu'il produit. Méfions-nous de notre instinct animal qui nous pousse à la convoitise, à la jalousie et à la haine. Rien ne restera à jamais sans représailles de la part de la nature des Mondes qui édifia toute chose avec Justice et en toute sagesse. Nos anciens qui avaient compris cela chantèrent: "eh bihombele, mbo tua sala kua bia kaka". Demeurons dans cette dynamique de reconstruction perpétuelle et qu'importe le nombre de nos années a passer ici-bas. Ce qui est acquis honnêtement reviendra à qui de droit , un jour , quelque soit le nombre des années où nous serions consommé par les éléments de la matière en terre, l'ouvrage qui nous aurions voulu bâtir sera reconstruit par d'autres, car la noble intention est un souhait dont hériteront nos ayants droit.
 Voici Vingt cinq ans que nous sommes persécutés dans notre propre pays, où ne ne pouvons contempler l'ouvrage de nos mais, toujours ravagé, saccagé et détruis par les victimes de la haine. Oui, car ce qui nous nuisent sont victimes de la haine , s'ils n'en sont captifs. Je me demande, quel bonheur pourrait-on tirer des pillages, de l'escroquerie ou acquérir quelque bien dans l'immoralité ? Ka diambu ako, nguala, kusuna mansangaza, bika tua tantamana mu bisalu. Yandi wo wa vova ti: "Kia futa zuka mue baka kima kia dia", yandi santsa nga zi nsekoso na luikilanga matiiti ma masese ma kondolo kani salu, ka lendi ku ki yina ko. Konso wo safula bisalu bi bakulu mu kia futa, ni ngudia futa ka futa bio ! Tala ka mu ntangu yi ko, Nsalulu zandi , mavanga mandi ma lembolo fuanana, mbo ka tambundila mo masembo. N'envions jamais celles et ceux qui amassent leurs biens sans les mériter par le salaire d'un travail dûment effectué. Nza ka yi lendi zimbana na kani muntu ko mu bisalu biandi. Tout ce que nous faisons demeure à tout jamais sous la vigilance de la nature qui nous observe de nuit comme de jours, en cachette ou à ciel ouvert, car telle est la réalité de notre existence éphémère ici-bas. Nous croyons à la Vie et la Vie est éternelle. Qohelet (vers 935 av. JC) qui s'en était aperçu écrit: "Vanité des vanité, tout est vanité" ! Et Zachée qui avait su s'en rendre compte alla remettre jusqu'à trois, quatre fois ce qu'il avait usurpé à ses victimes (d'un récit de l'évangile se Jésus-Christ, d'après les synoptiques). We na ndunzi ka yindula !
  THAUKO.COM

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire