jeudi 4 janvier 2018

Nos vœux du nouvel An, à l'endroit de notre lectorat

  Chers lecteurs,
Veuillez me permettre de remonter un peu le temps, pour nous situer dans le contexte qui m'offre l'opportunité de vous adresser nos vœux, les meilleurs pour cette nouvelle année 2018 !
 Nous avions créé ce blog en 2010, pour ouvrir un espace d'échange et de partage à travers les réseaux sociaux, au sujet de ma première publication en auto-édition intitulé "Nzenga G-10-NON." Durant trois ans, nous avons essayé d'y diffuser quelques articles dont celui de mon évêque émérite de Saint Denis-en France, le Père Olivier de Berranger, aujourd'hui témoin de nos galères et sûrement notre intercesseur auprès de l'Eternel. Son message diffusé aux premières heures de cette aventure fut pour moi, un grand soutien et d'un encouragement significatif. Je me permet de vous le partager de nouveaux:« … j’ai lu ce texte avec passion. Sa diffusion sera limitée, mais je l’espère, assez élargie pour permettre à d’autres Bernadette et Alfred du 93 et au-delà de mieux deviner les questions tant humaines que géopolitiques qu’un homme comme toi peut exprimer au nom de beaucoup qui se taisent.
Cela fait mal, mais tu as su employer un ton où l’humour et l’espoir ne sont pas absents, dans un ardent désir de faire la vérité sur les souffrances cachées des Congolais, tes frères, restés au pays ou…expatriés. Et d’autres de ce grand continent, riche et spolié.
MERCI.
Je vais garder ce brûlot, le relire, m’en nourrir, comme on mâche une boule de manioc, afin de m’en faire humblement l’écho chaque fois que je pourrai, et de mieux écouter ceux qui en témoignent. On se sent petit…
Bien fraternellement à toi et aux tiens dans le Christ Seigneur,
+ Olivier de Berranger, évêque émérite de Saint-Denis – en France »

   Ce message percutant demeure pour moi le leitmotiv qui m'a conduit à la production annuelle d' ouvrages susceptibles de transmettre une certaine mémoire à celles et ceux qui ne savent qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Où vont-ils ? Un autre témoignage accompagnait cette première publication: "MARDI 18 MAI 2010
Cher Theodulos, merci de ce cri.
Le monde est en « morceaux » : n'zenga !
La communauté humaine est fissurée, la personne humaine est mise en morceaux.
Les pauvres se nourrissent des morceaux qui tombent de la table des riches, mais les riches sont aussi mis en morceaux par les guerres qu'ils se livrent sur le dos des pauvres.
René Girard, dans son dernier livre « Achever Clausewitz », décrit la situation relationnelle mondiale : « Entre le commerce et la guerre, il n'y a pas de différence de nature, seulement une différence de degré ! »
Quand c'est le commerce qui dicte la vie de la communauté humaine, c'est de la guerre qui tait son nom et la communauté humaine est mise en morceaux.
L'homme n'est pas une bête de fabrication et de consommation, il est un être de relation, fait pour l'amour et la communion.
La « rencontre des autres » qui est la passion de Monsieur Kounkou-Kue est détruite par les deux bouts : détruite chez les riches et détruite chez les pauvres.
Où est l'espérance ? Elle est dans le partage. C'est l'autre versant des morceaux !
D'un coté ils sont le morcellement de tout, mais de l'autre coté, ils sont la moitié de ce que j'ai et que je peux partager avec l'autre. Ce petit bout de rien que je peux encore partager.
L'espérance aujourd'hui, aux jours de la mondialisation de la communication, est dans le partage, mais pas seulement le partage du pain, il faut aussi le partage des services et celui de l'intelligence.
L'espérance est dans la citoyenneté mondiale, vécue par les nouvelles générations, au-delà des nationalismes, et sans délaisser les richesses culturelles.
Il ne faut pas amalgamer richesse culturelle d'une Communauté avec nationalisme d'un Etat.
Le découpage des Etats sera relégué dans les catacombes de l'histoire, tandis que les richesses culturelles pourront être emportées avec soi et vécues partout. La terre est petite et ronde !
Le troisième millénaire est celui du « village mondial ».
Le partage s'impose à la conscience et c'est la grâce de l'Afrique noire de l'avoir inscrit dans ses cultures, c'est ce qui lui permet actuellement de survivre aux pillages des prédateurs.
L'humanité est désormais toute entière assise à la même table. La grâce de cette table sera le partage. Attendre que tous soient servis avant de commencer à manger !


Jean-Marc Danty-Lafrance
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   Sept publications ont vu le jour, traitant des thématiques aussi diverses que variées touchant les phénomènes de sociétés contemporaines et particulièrement Africaines, à partir d'un regard qui part de loin, pour aller revisiter mon berceau culturel... l'écriture devint alors le pont qui me relie aux miens restés au pays et la lumière qui éclaire mon quotidien  chez les autres, avec qui nous avons à composer un mieux vivre ensemble , dans le respect de l'altérité.
  De 2010 à 2013, notre blog fut visité par mille(1000) lecteurs, avec une publication moyenne de six articles maximum, par année. Absorbé par ma vie professionnelle et mes autres tâches quotidiennes, en plus de mes publications sur facebook, où je fus très actif, j'avais fini par oublier mon blog durant quatre ans. Au grand passage de mon évêque bien aimé, ses mots furent pour moi, un rappel à renouer avec cet outil de communication, un autre "MBONGI", pour poursuivre le partage, à l'écart de l’exhibitionnisme tonitruant de facebook, avec plus de sérieux et de sérénité. Ainsi, nous reprenions donc nos publications au mois de juin 2017 à ce jour !
  J'aurai bien voulu diffuser ce message par une vidéo, mais voyant la vulgarité et l'ambiance peu aimable qui pollue la toile avec des messages dont chacun appréciera l'intelligence, j'ai opté de vous rejoindre sur notre terrain de la lecture.
   Du 9 juin 2017 au 31 décembre 2017, nous avons publié 90 articles, notre compteur indiquant un historique de 6.592 pages vues, à travers tous les continents. De 1000 visiteurs, nous sommes passé à 2.738 au moment où j'écris cet article.
  Qu'il nous soit donc permis de rendre honneur à qui de droit, selon l'ordre numérique des lecteurs les plus intéressés et qui constituent pour nous un encouragement à poursuivre cette animation culturelle dans la réflexion et la recherche de sens à ce qui nous interpelle, face à l'absurde et à la vanité humaine...
   En tête de liste se trouve La France avec plusieurs centaines chaque semaine, suivie de la Russie, environ une cinquantaine hebdomadaire, l'Ukraine, le Royaume unis, les USA, le Brésil, le Japon, l'Australie, la Belgique, la Suisse, l'Indonésie et de nombreux pays d'Afrique Subsaharienne, le Maroc, l'Algérie, l'Afrique du Sud et d'autres qui viennent occasionnellement comme le Pérou, le Vietnam, etc.
   A tous nos lecteurs, nous disons Matoondo (Merci !) et nous profitons de ces premiers jours de l'an 2018, pour vous adresser nos vœux , les meilleurs et formulons ipso facto la proposition de tenir désormais des conférences sur vos lieux de résidence, en partant des publications qui vous ont intéressé et que vous souhaiteriez approfondir. Mon frère et ami, compagnon de route " mu nzila Koongo", le Koongologue , maître Rudy Mbemba-Dya-Bô-Benazo-Mbanzulu, nous ferons le plaisir de venir partager avec vous l'approfondissement des thématiques évoquées à travers ce blog.
 Pour commencer l'année en beauté, nous avons préparé un lot de nos publications que nous offrirons aux cinq premiers lecteurs qui nous enverrons leur adresse postal, avant le 8 janvier 2017. Vous pouvez nous contacter nzenga.kongo@gmail.com ou contact@thauko.com
  Aussi, nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie d'un jeu de société dénommé "DeviNDU". Les personnes intéressées peuvent contacter notre chargée de promotion culturelle et commerciale  au 0033767414139 ou contact@thauko.com.  Rêvons ensemble d'un monde Juste-Humain ! Bonne année à tous, n'oubliez jamais de vous appliquer à la lecture !
  Un dernier témoignage sur cet ouvrage, pour nous édifier finalement que Nzenga est un système de paupérisation qui ne dit pas son nom: "MERCREDI 23 JUIN 2010
    « Le peu de dividendes qui en découlent n'ont pas contribué à la transformation de la misère de notre peuple. Notre région se caractérise encore par des taux élevés d'analphabétisme, de mortalité, de malnutrition. Les revenus du pétrole qui devaient transformer cette situation et poser les bases d'un véritable développement économique sont détournés. »
    « Avec la complicité des compagnies pétrolières qui décaissaient à leur profit des sommes, (les hommes au pouvoir) ont pu assurer leur sécurité, financer leur parti politique et maintenir leurs amitiés avec certains dignitaires des anciennes métropoles. Le peuple, pendant ce temps, souffrait en silence de l'exploitation de son sous-sol au bénéfice des pouvoirs extravertis, toute parole critique étant subversive et périlleuse… Notre pétrole est encore, dans bien des cas, la réserve financière privée des pouvoirs en place. Ils s'en servent à leur guise pour financer l'activité politique de leur seul parti, le détournement des consciences pendant les élections et l'achat des armes pour garantir leur sécurité… Notre pétrole est quelquefois mis en gage pour payer des dettes qui ont servi les intérêts particuliers de certains de nos concitoyens. »
    Ce que relate notre ami Theodulos a fait écho dans ma mémoire avec ces phrases choc de pasteurs qui ont décidé de parler haut et fort pour dénoncer la gabegie, la corruption, la mauvaise gouvernance, la violation du droit fondamental à une vie digne telle que Dieu la propose à ses enfants.
    Cette souffrance accumulée, incarnée, de tant de Congolais, qui sous-tend toutes ces pages doit pouvoir rejaillir en énergie, en une énergie positive capable de bousculer et de refonder. Les enfants d'aujourd'hui doivent pouvoir maîtriser leur avenir dans un Congo où chacun sera libre et heureux. Ce pays, vaste, riche et peu peuplé a les moyens d'offrir à tous les bases de son développement pour peu que ses dirigeants soient intègres et le veuillent vraiment. Je rêve avec Theodulos d'une démocratie où chaque citoyen participe réellement à la construction de son avenir, de sa communauté, de sa région, de son pays. Où les élus mettent toute leur intelligence au service de leur peuple. Où la richesse soit redistribuée pour le bien de tous. Où l'initiative soit encouragée. Où la solidarité prenne le pas sur la peur. Ce rêve peut devenir une réalité. Les Congolais doivent s'y employer sans plus attendre. Ils peuvent compter sur leurs amis pour les aider en ce sens.

Michel Roy
   THAUKO.COM, Un Monde-Juste-Humain !

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